Question nLe568 —
M. Pat Kelly:
En ce qui concerne le mandat de l'Agence du revenu du Canada (ARC) pour les fournisseurs de logiciels de préparation de déclarations d'intégrer les modifications du projet de loi C-8 d'ici 2021, alors que ce dernier était encore un sujet de débat : (a) combien de déclarations ont fini par contenir des demandes invalides ; b) quel est le temps moyen nécessaire au personnel de l'ARC pour aider les contribuables à corriger leurs demandes invalides; c) quel est le montant total remboursé aux contribuables qui ont été retardés en raison de demandes invalides dans leurs déclarations?
Réponse
Le député. Diane Lebouthillier (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur. Monsieur le président, voici la réponse de l'ARC en date du 11 mai 2022, soit la date de la question, accompagnée d'explications supplémentaires. Le gouvernement a toujours soutenu les Canadiens lorsqu'ils étaient dans le besoin, et le projet de loi C-8 est un autre exemple de la façon dont nous rendons la vie plus abordable pour les Canadiens. L'ARC ne serait pas en mesure d'administrer ces crédits d'impôt sans la sanction royale du projet de loi C-8. La sanction royale du projet de loi C-8 a été retardée en raison de retards de procédure au cours des différentes étapes d'étude de ce projet de loi.
En ce qui concerne la partie (a) de la question, concernant les effets des retards de procédure signalés, environ 140 000 déclarations réclamant le crédit d'impôt pour fournitures scolaires des enseignants et le crédit d'impôt pour le remboursement du produit de la taxe sur les carburants aux agriculteurs en attendant la sanction royale.
En ce qui concerne la partie (b) de la question, en date du 11 mai 2022, soit la date de la question, toutes les déclarations de revenus en suspens se trouvent dans les systèmes de l'ARC. Une fois la sanction royale reçue, nous nous attendons à ce que les 14 000 déclarations soient traitées en quelques jours, à l'exception d'un très petit pourcentage qui peut nécessiter une approbation préalable supplémentaire.
En ce qui concerne la partie (c) de la question, par 11 mai 2022, qui est la date de la question, puisque les déclarations n'ont pas été traitées, l'ARC n'est pas en mesure de fournir une réponse de la manière demandée. Une fois que le projet de loi C-8 concernant le crédit d'impôt pour fournitures scolaires des enseignants admissibles et le crédit d'impôt sur les revenus de la redevance sur les combustibles des agriculteurs aura reçu la sanction royale, les déclarations des particuliers concernés seront traitées.
Premièrement, l'ARC a pour pratique de longue date d'encourager les contribuables et les inscrits ou les contribuables à se conformer lorsqu'ils présentent des mesures fiscales proposées, à condition que la législation relative à ces mesures fiscales soit promulguée. Cette pratique est conforme aux conventions parlementaires et aide à assurer l'uniformité et l'équité du traitement fiscal des contribuables et réduit à la fois le fardeau d'observation des contribuables et le fardeau administratif de l'ARC.
Deuxièmement, lorsqu'une facture entraîne une augmentation des crédits ou prestations remboursables, p. l'Allocation canadienne pour enfants, l'Allocation canadienne pour les travailleurs, la déduction de la TPS/TVH pour le contribuable, ou si une déduction ou un remboursement important est en jeu, la pratique de l'ARC est d'attendre que la mesure soit légiférée avant d'effectuer l'un de ces types de paiements.
Troisièmement, cette approche prudente reconnaît que même si le caucus dicte que les propositions fiscales entrent en vigueur dès qu'une proposition de voies et moyens est faite, l'ARC n'est clairement pas autorisée à effectuer ces paiements accrus, même au Département du Trésor.
Quatrièmement, l'expression « demande invalide » apparaissant dans la question n'est pas une expression utilisée par l'ARC dans ce contexte. Par conséquent, relativement à cette question, l'ARC a répondu par rapport aux « déclarations reçues ».
Question nLe570 —
M.Dan Albas:
En ce qui concerne le dessaisissement par le gouvernement du Centre de recherche et de développement de Summerland: a) quel est le but de ce dessaisissement? (b) quels sont les numéros de lot? c) quelle est la date prévue de remise d) y a-t-il un plan montrant les limites de ces lots et si oui, quel est ce plan et sa description schématique ? e) une entité a-t-elle été indemnisée pour la cession des lots et, si oui, laquelle ?
Réponse
Le député. Marie-Claude Bibeau (ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, Agriculture et Agroalimentaire Canada, ou AAC, n'est actuellement pas en train de se départir de la propriété du Centre de recherche et de développement de Summerland, en tout ou en partie. De plus, cette propriété n'a pas été déclarée excédentaire par AAC.
AAC est tenu, en vertu de la directive sur la gestion des biens du département du Trésor, d'exercer une bonne intendance en examinant ses biens immobiliers de façon cyclique afin d'identifier les biens immobiliers sous-utilisés, inefficaces ou non nécessaires pour appuyer les programmes du Ministère et d'aliéner les biens immobiliers excédentaires d'une manière , ce qui minimise la responsabilité et donne la meilleure valeur à la Couronne. Dans le cas où le terrain devient excédentaire et est officiellement déclaré comme tel, la cession suivra la procédure prescrite.
Question nLe571 —
M.Taylor Bachrach:
En ce qui concerne l'Office des transports du Canada par 15 juillet 2019 : a) combien de contraventions, au sens de la partie VI de la Loi sur les transports au Canada, ont été émises pour les articles 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 , 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22 et 23 du Règlement sur la protection des passagers aériens, divisés par (i) article, (ii) année; b) pour les infractions au point a), combien d'amendes administratives infligées aux transporteurs aériens, ventilées par (i) année, (ii) montant, (iii) infraction?
Réponse
Le député. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, des informations sur les deux mesures d'application prises par Transports Canada relativement aux articles mentionnés dans la question relative au Règlement sur la protection des passagers aériens sont disponibles à https://otc-cta.gc.ca/fra/application-mesures/ westjet -2 et https://otc-cta.gc.ca/fra/application-mesures/air-transat-at.
Question nLe576 —
M.Richard Bragdon:
En ce qui concerne les demandes d'accès à l'information complétées, ventilées par entités assujetties à la Loi sur l'accès à l'information et à la Loi sur la protection des renseignements personnels : a) combien de documents communiqués en réponse aux demandes ont subi des changements, ventilés par année, depuis 2019; (b) quelle est la répartition de a) par type d'exception et disposition légale utilisée pour justifier la correction ?
Réponse
Le député. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et président du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, chaque année fiscale, le Département du Trésor, ou SCT, recueille des données sur le nombre de demandes reçues, traitées, clôturées et traitées dans les délais statutaires de 30 jours, les prolongations accordées et les dérogations et exemptions invoquées.
En réponse à la partie (a) de la question, le SCT recueille des données sur le volume de demandes fermées au cours de la période de déclaration, ce qui comprend des renseignements sur la disposition de chaque demande, y compris les divulgations partielles, les exemptions complètes et les exclusions totales.
En ce qui concerne la partie (b) de la question, le SCT recueille également des données sur le nombre de demandes pour lesquelles des exceptions spéciales ont été faites.
Le SCT publie chaque année un résumé de ces informations dans le rapport statistique sur l'accès à l'information et la protection des renseignements personnels, ainsi que des ensembles de données contenant toutes les données statistiques déclarées par toutes les institutions, ventilées par institution. Vous pouvez consulter ces données à l'adresse suivante : https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/acces-information-protection-renseignements-personnels/statistiques-aipr.html. Les informations demandées peuvent être calculées à partir de ces ensembles de données publiés.
Les données pour l'exercice 2021-22 devraient être collectées d'ici la fin septembre 2022 et publiées d'ici le 31 décembre 2022.
Toutes les données présentées dans le rapport statistique sur l'accès à l'information et la protection des données personnelles, ainsi que les statistiques disponibles dans un format ouvert, sont basées sur des applications économiques. Les chiffres de 2019 incluront donc l'exercice 2018-2019.
Question nLe577 —
M. Clifford Petit:
En ce qui concerne la politique sur la morue et le ministère des Pêches et des Océans (MPO): a) quelle est l'estimation du MPO du nombre de morues qui seront consommées par les phoques du Groenland en 2022 dans les eaux canadiennes; b) combien de morues les pêcheurs commerciaux du Canada pourront-ils capturer légalement en 2022?
Réponse
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le gouvernement s'est engagé à faire croître l'industrie canadienne des produits de la mer, et nous savons que les phoques mangent du poisson. Nous avons créé l'Atlantic Seal Science Group pour combler le fossé entre la science actuelle et ce que les pêcheurs voient dans l'eau. Cet automne, Pêches et Océans Canada organisera un sommet sur les phoques à la recommandation du Groupe de travail, qui réunira des scientifiques, des pêcheurs, des peuples autochtones et des communautés pour discuter de cette question cruciale.
Le nombre total de cabillauds pouvant être capturés légalement en 2022 par tous les moyens commerciaux, y compris la pêche directe et les prises accessoires, est de 2 370 tonnes. Il est à noter que ce chiffre n'inclut pas deux stocks de cabillaud, pour lesquels une décision ministérielle est attendue en 2022. En 2021, cependant, la quantité totale pouvant être capturée légalement par les pêcheurs commerciaux était de 13 640 tonnes pour les deux stocks.
Question nLe578 —
Fru Rachel Thomas:
En ce qui concerne les mesures prises par le greffier du Conseil privé en réponse aux déclarations publiques du premier ministre ou d'un autre ministre, étalées chaque année du 1estJanvier 2016 : (a) le nombre de fois où le Secrétaire (i) a envisagé d'informer, (ii) d'informer le Cabinet du Premier ministre qu'une déclaration faite publiquement par le Premier ministre ou un autre ministre était fausse ou trompeuse. b) quels sont les détails de chacun de ces incidents en a), y compris (i) la date, (ii) la déclaration fausse ou trompeuse, (iii) l'identité de la personne qui fait la déclaration, (iv) le résumé des mesures prises pour corriger les informations fausses ou trompeuses ?
Réponse
Le député. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et président du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur. président, le greffier du Conseil privé conseille le premier ministre et les élus de manière objective et non partisane en matière de politique publique. Dans l'exercice de ses fonctions, elle discute régulièrement d'un large éventail de questions avec le Premier ministre, les membres de son cabinet et d'autres ministres. Pour plus d'informations sur le rôle du greffier et les éventuels avis, veuillez consulter ce site Web : https://www.canada.ca/fr/conseil-prive.html.
Question nLe580 —
Fru Rachel Thomas:
En ce qui concerne les vérifications administratives ou les types d'évaluations similaires liés aux délais de traitement des demandes de passeport qui étaient en cours ou terminées auestJanvier 2022 : quels sont les détails de chaque audit ou évaluation, y compris, pour chacun, (i) la date de début et de fin de la période auditée ou évaluée, (ii) la vue d'ensemble et la portée de l'audit ou de l'évaluation, (iii) les conclusions , (iv) les modifications proposées pour améliorer les délais d'exécution, le cas échéant, (v) des modifications ont-elles réellement été apportées, (vi) l'organisme responsable de la réalisation de l'audit ou de l'évaluation ?
Réponse
Ya'ara Saks (secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, les services de vérification interne d'Emploi et Développement social Canada n'ont pas effectué de vérification de gestion des délais de traitement des passeports depuis le 1estjanvier 2022.
Question nLe581 —
Mme Karen Vecchio:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement aux plans du Royaume-Uni visant à rendre l'installation de tomodensitomètres obligatoire dans tous ses aéroports d'ici 2024 : a) quel est le calendrier d'installation de tomodensitomètres ou de scanners 3D similaires dans tous les aéroports canadiens ? b) quel est le calendrier de modification des restrictions sur les liquides dans les bagages à main des passagers après l'installation de ces dispositifs ?
Réponse
Le député. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie (a) de la question, tomodensitométrie fluoroscopique ou tomodensitométrie, la technologie est un moyen amélioré d'atténuer les menaces à la sécurité aérienne. Par l'intermédiaire de son autorité de contrôle, l'Autorité canadienne de la sûreté de l'aviation, ou ACSTA, le Canada utilise la technologie de tomodensitométrie pour contrôler les bagages enregistrés depuis plus de 15 ans et est actuellement utilisée dans tous les principaux aéroports canadiens. Transports Canada travaille en étroite collaboration avec l'ACSTA pour étendre davantage l'utilisation de la technologie de tomodensitométrie à rayons X afin d'améliorer le processus de contrôle.
Transports Canada a récemment contacté des partenaires de sécurité tels que le Royaume-Uni et les États-Unis pour recueillir des informations sur la technologie de tomodensitométrie et adapter les exigences de sécurité.
La planification et la coordination progressent à l'ACSTA pour un test de la technologie CT à rayons X de nouvelle génération à un point de contrôle des passagers avant l'embarquement à l'été 2022.
Transports Canada évaluera la technologie de tomodensitométrie lors de l'essai à venir afin d'évaluer son rendement en termes d'efficacité en matière de sécurité et d'efficacité opérationnelle.
À la suite de l'essai, Transports Canada évaluera les résultats et déterminera le déploiement potentiel de la technologie de tomodensitométrie aux points de contrôle des passagers avant l'embarquement.
Les échéanciers du Canada pour le développement de la technologie de tomodensitométrie par rayons X pour améliorer le contrôle des passagers seront basés sur les résultats des tests et sur de nouvelles consultations avec des partenaires de sécurité tels que les États-Unis et le Royaume-Uni.
En réponse à la partie b) de la question, tout changement aux limites volumétriques du Canada pour les liquides, les gels et les aérosols doit être déterminé en fonction du risque de menace et de l'alignement stratégique des exigences du programme.
Question nLe582 —
M.Tony Baldinelli:
En ce qui concerne la demande ArriveCan du gouvernement : a) à partir du 1estjanvier 2022, combien de personnes ont été dispensées de fournir les informations requises par la demande avant d'arriver au Canada ; (b) quelle est la répartition de (a) par circonstances ou motif d'exemption (membre d'une équipe sportive professionnelle, réfugié humanitaire, pas d'accès à du matériel électronique, etc.)
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
président, du 1estjanvier 2022, il n'y avait aucune exception à la soumission des informations requises à ArriveCAN.
Question nLe583 —
M. Philippe Lawrence:
Concernant le service de navette matinal de VIA Rail : quand le service du train 651 sera-t-il rétabli entre Kingston et Toronto (y compris les arrêts à Coburg et Port Hope) ?
Réponse
Le député. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur. Président, VIA Rail a enregistré une baisse de 95 % du trafic passagers au plus fort de la crise sanitaire.
L'objectif de VIA Rail a toujours été de reprendre les vols en toute sécurité lorsque les conditions le permettent et d'offrir plus de choix aux passagers cet été avec le retour de la plupart de ses services à travers le pays d'ici la fin juin 2022. Cette inversion a été annoncée le 14 avril. le communiqué de presse est disponible à l'adresse web suivante : https://media.viarail.ca/fr/communiques/2022/bonne-voie-rail-augmente-services-travers-canada-juste-temps-lete.
Tout au long de la pandémie, la décision d'augmenter la fréquence a été fondée sur un certain nombre de facteurs, notamment la demande et le maintien d'une approche équilibrée pour remplir l'important mandat de service public de VIA Rail et gérer l'impact financier.
VIA Rail évalue constamment ses services et après deux ans de pandémie, VIA Rail considérera l'impact des changements dans les habitudes de déplacement sur les opérations de l'entreprise, par exemple la nouvelle réalité du travail à domicile.
Bien que le retour du train 651 ne soit pas prévu en juin 2022, VIA Rail continue d'évaluer cet itinéraire et plusieurs autres. La société prévoit de terminer une analyse de l'impact du télétravail et d'autres problèmes sur la reprise des activités dans les mois à venir.
Question nLe584 —
M. Philippe Lawrence:
En ce qui concerne les vols de l'Aviation royale canadienne, y compris les vols d'entraînement au-dessus du centre-ville d'Ottawa entre le 1estjanvier 2022 et le 1estMai 2022 : quels sont les détails de ces vols, y compris (i) la date, (ii) le type d'aéronef, (iii) l'origine, (iv) la destination, (v) le nombre de passagers, (vi) l'objet du vol, y compris le type de la formation, le cas échéant, (vii) la présence à bord d'équipements pouvant être utilisés pour chaque type de surveillance et, le cas échéant, le type d'équipement à bord, (viii) la réalisation d'activités de surveillance ou l'utilisation d'équipements de surveillance, y compris dans le cadre d'un exercice et, le cas échéant, des détails sur l'équipement utilisé et comment il est utilisé ?
Réponse
Brian May (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, l'Aviation royale canadienne, ou ARC, exploite plusieurs flottes d'aéronefs au Canada. Ces aéronefs effectuent des tâches de routine quotidiennes telles que la recherche et le sauvetage, le transport de fret, la formation des pilotes, le transport médical, le transport sécuritaire de représentants du gouvernement et le déploiement de personnel pour des opérations au Canada et à l'étranger.
Dans le cadre des opérations de routine et de l'entraînement, l'ARC peut survoler le centre-ville d'Ottawa, selon le trafic aérien, la piste requise pour le départ ou l'arrivée aux aéroports d'Ottawa ou de Gatineau et les routes émises par le contrôleur de la circulation aérienne. De plus, les aéronefs de l'ARC peuvent survoler le centre-ville d'Ottawa pour des activités de relations publiques et des cérémonies, y compris le jour du Souvenir.
La saisie des détails souhaités a nécessité une recherche manuelle des données de plus de 115 vols de l'ARC qui ont utilisé les aéroports d'Ottawa ou de Gatineau entre le 1estjanvier 2022 et le 1estmai 2022, ce qui n'a pas pu être fait dans les délais impartis.
Bien que cela sorte du cadre de la présente question relative au document de commande, la Défense nationale a déjà fourni des renseignements à ce sujet. L'entraînement était prévu avant la compétition nationale qui se déroulait à l'époque et n'avait rien à voir avec cela. Ces vols sont effectués pour maintenir les qualifications de base et maintenir à jour l'équipement de renseignement, de surveillance et de reconnaissance aéroporté, ou ISR. La formation était planifiée dans le cadre des besoins annuels de formation et la capacité était prédéterminée. L'annulation de cette formation serait coûteuse et aurait un impact négatif sur le maintien des certifications et qualifications requises et donc sur l'état de préparation opérationnelle des Forces armées canadiennes.
Question nLe587 —
M. John Nutter:
En ce qui concerne le montant de 68 820 713 $ fourni par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes en remboursements aux radiodiffuseurs et rapporté à la page 14 du Rapport sur les dépenses du président du Trésor pour l'exercice financier 2020-2021 : quelle est la répartition de ce montant entre chacun des diffuseurs, médias ou entreprises ?
Réponse
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, lorsque le gouvernement traite des documents parlementaires, il applique les principes de la Loi sur l'accès à l'information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les informations demandées n'ont pas été fournies car les informations financières sont des informations confidentielles fournies à la Commission par un tiers et sont systématiquement traitées comme confidentielles par le tiers.
Question nLe590 —
M. Adam Chambers:
Concernant les tarifs sur les engrais produits en Russie : combien de revenus sont générés par ces tarifs sur les bons de commande (i) avant le 2 mars 2022, (ii) à partir du 2 mars 2022, (iii) au total ?
Réponse
Le député. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur. président, les droits et taxes sont calculés en fonction de la date d'importation des marchandises et non de la date d'achat. Cela comprend les produits soumis au tarif général de 35 % qui s'applique désormais à presque toutes les marchandises en provenance de Russie et de Biélorussie en vertu de la clause de non-responsabilité tarifaire de la nation la plus favorisée (2022-1) C.P. 2022-0182, qui est entré en vigueur le 2 mars 2022. Ce décret précise également qu'il ne s'applique pas aux marchandises qui étaient en transit au Canada le 2 mars 2022 ou avant.
De la date d'entrée en vigueur du décret jusqu'au 30 juin 2022, les importations d'engrais soumises au blocus de transit et sur lesquelles aucun droit n'a été imposé se sont élevées à 75,5 millions de dollars. Les importations visées par le tarif général s'élevaient à une valeur en douane totale de 97,5 millions de dollars EU, avec une valeur totale des droits perçus de 34,1 millions de dollars EU.
Lors du sommet des dirigeants du G7 qui s'est tenu le 27 juin à Elmau, en Allemagne, le Canada et d'autres membres du G7 se sont engagés à explorer les moyens possibles d'utiliser les recettes douanières pour aider l'Ukraine.
Depuis le 20 juin 2022, le gouvernement a fourni une compensation d'intérêts supplémentaire dans le cadre du régime de remboursement anticipé. Ce changement devrait permettre aux producteurs d'économiser 61 millions de dollars sur deux ans du programme pour compenser la hausse des coûts des intrants, y compris les engrais.
Question nLe591 —
M. Eric Melillo:
Pour les personnes qui ont un besoin urgent d'un passeport parce qu'elles doivent partir dans les deux jours ouvrables et qui ne peuvent pas obtenir de service au bureau des passeports ou qui doivent revenir un autre jour, à partir du 1.estMars 2022 : a) combien de jours, ventilés par mois et par bureau des passeports, y a-t-il eu un cas où des personnes n'ont pas pu être servies en raison (i) d'un manque de capacité, (ii) d'autres raisons, ventilées par raison ; b) le gouvernement dispose-t-il d'une estimation du nombre de personnes qui ne peuvent être servies, comme indiqué au point a), et si oui, qui sont-elles?
Réponse
Ya'ara Saks (secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, les demandeurs de passeport qui ont un document de voyage indiquant qu'ils voyagent dans les deux prochains jours ouvrables ne seront pas rejetés sur les sites Web de passeport. Dans les grands centres urbains, Service Canada a mis en place de nouvelles mesures de dépistage afin d'offrir une approche plus intensive et axée sur les clients. Partout au pays, les gestionnaires et les directeurs s'adressent directement aux clients pour trier les files d'attente sur les sites spécialisés dans les passeports. Il en résulte que les clients sont priorisés en fonction de la date du voyage, et bien que le temps d'attente puisse être long, ils reçoivent le service nécessaire.
Les clients voyageant dans les deux jours ouvrables sont invités à se rendre dans un bureau des passeports spécialisé offrant un service de collecte express, tandis que ceux qui voyagent dans les 45 jours ouvrables sont encouragés à prendre rendez-vous et à présenter une demande en personne dans l'un des 35 bureaux des passeports à travers le pays. Les clients voyageant au-delà de 45 jours ouvrables peuvent prendre rendez-vous et faire la demande en personne dans un centre Service Canada ou par la poste. Nous ne comptabilisons pas le nombre de personnes qui ne reçoivent pas de services aux bureaux des passeports.
La norme de service pour le traitement des demandes de passeport personnel soumises sur l'un des sites Web de passeports spécialisés de Service Canada est de 10 jours. Service Canada a toujours atteint l'objectif de rendement pour cette norme de service. Au cours de la semaine se terminant le 31 juillet, 96 % de ceux qui présentent une demande en personne à un bureau spécial des passeports reçoivent leur passeport dans les 10 jours ouvrables, et 81 % des Canadiens reçoivent actuellement leur passeport dans les 40 jours ouvrables.
Question nLe592 —
M. Ryan Williams:
En ce qui concerne l'Agence des services frontaliers du Canada et les 295 133 demandes Nexus en attente de traitement : a) quand le gouvernement s'attend-il à pouvoir éliminer l'arriéré? b) selon les prévisions du gouvernement, combien de demandes seront traitées (i) le 1estoctobre 2022, (ii)estjanvier 2023, (iii) 1estavril 2023, (iv) 1estJuillet 2023 ? (c) quand les centres d'inscription ouvriront-ils pour les entretiens avec les candidats, ventilés par centre ; d) comment le gouvernement explique-t-il que les États-Unis ont pu ouvrir leurs centres d'inscription en avril 2022, alors que les centres canadiens ne sont pas encore ouverts?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l'Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, administre conjointement le programme NEXUS Trusted Traveler avec United States Customs and Border Protection, ou CBP. Tous les candidats initiaux, ainsi qu'environ 30 % des membres qui renouvellent, doivent passer un entretien pour la vérification de l'identité ou des documents et la collecte des données biométriques.
Il est difficile de prédire le nombre de candidatures futures, car plusieurs facteurs contribuent à la demande d'entrevues, notamment les intentions de voyage et le taux de change américain. L'ASFC travaille en étroite collaboration avec le CBP pour augmenter la capacité des centres d'inscription existants, renvoyer les agents du CBP dans les centres canadiens et élargir les options pour les demandeurs, comme l'utilisation d'entrevues virtuelles à l'aide de technologies de vidéoconférence. En raison de la variation de la demande et de la capacité, l'ASFC ne peut s'engager sur un calendrier pour éliminer l'arriéré d'entrevues.
En réponse à la question b), l'ASFC s'efforce d'améliorer sa capacité d'interview et n'est pas en mesure de faire des prévisions pour le moment.
En réponse au point c) de la question, la date de réouverture des centres d'inscription canadiens n'a pas encore été décidée. Le Canada et les États-Unis discutent actuellement de la date de reprise des entrevues dans les centres d'inscription canadiens. L'ASFC a toujours adopté une approche nationale pour rouvrir tous les centres d'inscription en même temps, et l'ARC prévoit adopter la même approche lorsque la décision sera prise de rouvrir les centres d'inscription.
En réponse à la question d), le programme NEXUS est géré conjointement par le Canada et les États-Unis. Les deux pays discutent de la réouverture des centres d'inscription canadiens. D'ici là, les centres d'inscription au Canada resteront fermés.
Question nLe594 —
M. Rob Morrison:
Concernant la décision du gouvernement de décriminaliser la possession de jusqu'à 2,5 grammes de drogues dures, y compris le fentanyl, en Colombie-Britannique : (a) Santé Canada considère-t-il qu'une dose de 2,5 grammes de fentanyl est potentiellement mortelle? (b) Santé Canada considère-t-il toujours que la déclaration sur son site Web au sujet du fentanyl selon laquelle « quelques pilules peuvent vous tuer » est correcte ? c) si la réponse à la question b) est négative, quand la position du ministère a-t-elle changé et pourquoi? d) quelle quantité de fentanyl Santé Canada considère-t-il qu'il est sécuritaire d'ingérer sans causer la mort?
Réponse
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et sous-ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur. président, la dose létale peut varier d'une personne à l'autre. La composition et la pureté des drogues illicites varient et incluent la présence d'opioïdes puissants comme le fentanyl. En particulier, l'offre de drogues illicites reste entachée de drogues puissantes telles que le fentanyl et ses analogues et peut nuire aux personnes qui consomment des drogues. Santé Canada reconnaît que le fentanyl est une drogue dangereuse en raison de sa puissance et du risque de surdose, surtout s'il est utilisé d'une manière qui augmente le risque, par exemple pris seul, pris en mélange avec d'autres drogues. Pour cette raison, le fentanyl et ses analogues sont contrôlés en vertu de l'annexe I de la Loi réglementant certaines substances et autres substances. Les activités liées au fentanyl, telles que la possession et la production, sont illégales à moins qu'elles ne soient autorisées par la loi ou par une exemption en vertu de la loi.
Voici la science derrière le fentanyl pur. Ces informations concernent le fentanyl pur à 100 % et non la fourniture illégale de drogues. La dose létale de fentanyl n'a jamais été déterminée chez l'homme. En adoptant une approche conservatrice, le fentanyl est généralement considéré comme mortel à des doses supérieures à 2 mg selon DEA 2022, EMCDDA 2022.
En ce qui concerne les facteurs qui contribuent à une surdose mortelle, les effets de la consommation de drogue et ses conséquences néfastes dépendent d'un certain nombre de facteurs complexes. Plusieurs facteurs contribuent aux décès par surdose, y compris le mélange de drogues, par exemple, l'utilisation d'opioïdes avec de l'alcool ou des sédatifs, le mode d'utilisation, le niveau de tolérance, par exemple, une personne ayant une tolérance plus élevée peut consommer plus de drogues qu'une autre personne, pureté ou puissance inconnue , par exemple par exemple des impuretés dans des substances illégales ou d'autres problèmes de santé, par ex. une maladie du foie ou des reins ou des problèmes respiratoires. Quiconque consomme des drogues illégales, y compris du fentanyl, devrait continuer à prendre des mesures de réduction des méfaits pour réduire le risque de surdose et de décès.
En réponse à une demande de dérogation de la province de la Colombie-Britannique, du 31 janvier 2023 au 31 janvier 2026, les adultes de 18 ans et plus en Colombie-Britannique ne seront pas accusés de possession de 2,5 grammes pour usage personnel ou moins de certaines substances illégales. Pour plus d'informations sur l'exemption, consultez Exemption en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances : Possession personnelle de petites quantités de certaines drogues illégales en Colombie-Britannique (du 31 janvier 2023 au 31 janvier 2026) - Canada.ca.
Lors de l'évaluation de cette demande d'exemption, les objectifs de la LRCDAS - protéger la santé publique et maintenir la sécurité publique - ont été pris en compte. L'inclusion du fentanyl dans cette exception et la limite associée ne doivent pas être interprétées comme une déclaration de sa sécurité. Quiconque consomme des drogues illégales, y compris du fentanyl, devrait continuer à prendre des mesures de réduction des méfaits pour réduire le risque de surdose et de décès.
En ce qui concerne l'exemption de la Colombie-Britannique, il est important de noter que la quantité de drogues illégales programmées qu'une personne peut posséder ne correspond pas nécessairement à la quantité qu'elle consommera à chaque fois. Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles une personne qui consomme des drogues peut être en possession de plus qu'elle n'a l'intention d'en consommer à un moment donné, telles que la disponibilité locale limitée de drogues à acheter, le transport ou des problèmes géographiques, par exemple si elle vit dans une zone rurale. zone. ou zone éloignée ou marché en vrac pour réduire l'interaction avec le marché illégal.
Cette exemption s'applique uniquement à la possession pour usage personnel. Le trafic, ainsi que la possession non autorisée à des fins de trafic, restent illégaux quelle que soit la quantité de substances contrôlées en cause. En outre, il est également important de noter que les forces de l'ordre peuvent toujours arrêter et confisquer toute quantité de drogue, même en dessous de la limite de 2,5 grammes, pour d'autres infractions telles que le trafic. Au-delà du seuil, les organismes d'application de la loi continueront d'utiliser leur pouvoir discrétionnaire pour déterminer l'intention, et les procureurs devraient tenir compte des directives du Service des poursuites pénales du Canada sur les accusations de possession.
De nombreuses sources de données ont été examinées par rapport au seuil d'exemption de la Colombie-Britannique, notamment les habitudes d'achat et de consommation, les données sur la santé publique et les données sur l'application de la loi. , y compris les saisies de drogue.
Comme il s'agit de la première exemption du genre au Canada, sa mise en œuvre sera étroitement surveillée pour mesurer les progrès par rapport aux objectifs établis et aux résultats attendus et pour identifier les conséquences, les risques imprévus et autres risques potentiels. Une évaluation continue aura lieu tout au long de l'exemption, y compris une évaluation par un tiers indépendant et examinée par des pairs.
Cette dérogation est un outil supplémentaire pour soutenir la réponse globale de la Colombie-Britannique à cette crise de santé publique. L'approche du gouvernement du Canada pour faire face à la crise des surdoses vise également à réduire la stigmatisation et les méfaits associés à la consommation de drogues et à réduire le trafic de drogues illicites. Cela comprend l'amélioration de l'accès à des alternatives de qualité pharmaceutique pour l'administration de médicaments toxiques, c'est-à-dire un approvisionnement plus sûr, en imposant des limites aux importations de précurseurs chimiques, en investissant dans un système de soins solide qui inclut la santé mentale, et en surveillant et en évaluant les efforts visant à constituer une base de données factuelles et à identifier les meilleures pratiques.
Question nLe596 —
Fru Cheryl Gallant:
En ce qui concerne les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et son Collège d'examinateurs: a) quelles interdictions précises sur les conflits d'intérêts, le cas échéant, sont imposées aux examinateurs; b) quelles interdictions précises, le cas échéant, sont imposées aux activités actuelles ou passées des déclarants relativement à l'emploi (y compris les emplois antérieurs) d'une entreprise ou d'un établissement qui a présenté une demande de financement par l'intermédiaire des IRSC; (c) à partir de 2016 ; ventilé par année, combien d'évaluateurs ont été démis de leurs fonctions en raison d'une interdiction de conflit d'intérêts (d) quels sont les détails ou le résumé de chaque cas en (c) ?
Réponse
Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et des Sports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie (a) de la question, tous les participants au processus d'examen par les pairs, y compris les pairs examinateurs, sont assujettis à la politique sur les conflits d'intérêts et la confidentialité des services fédéraux de financement de la recherche, qui énonce les conditions dans lesquelles un individu ne peut pas être membre d'un comité de révision, notamment conformément à l'article 6.2.1 et 6.2.2. Ces termes sont décrits dans l'accord sur les conflits d'intérêts et la confidentialité pour les pairs évaluateurs et les pairs observateurs. Votre signature est une condition de votre participation à l'examen par les pairs.
L'accord stipule qu'il peut y avoir un conflit d'intérêts réel, perçu ou potentiel lorsqu'un pair examinateur ou un observateur peut recevoir un avantage professionnel ou personnel à la suite de l'opportunité de financement ou du programme ou d'une demande en cours d'évaluation. a une relation professionnelle ou personnelle avec un candidat ou l'établissement du candidat, a un intérêt financier direct ou indirect dans une possibilité de financement ou un programme ou une demande en cours d'évaluation, ou fait l'objet d'une enquête pour une violation présumée des politiques de l'organisme de financement.
Un conflit d'intérêts peut être considéré comme réel ou apparent lorsqu'un juge ou un observateur postule au concours et peut influencer le processus ou faire pencher la balance en faveur de sa candidature. est un parent ou un ami proche d'un candidat ou a une relation personnelle avec un candidat ; peut gagner ou perdre un avantage financier ou matériel à la suite du financement d'une demande ; a un désaccord académique ou personnel de longue date avec un candidat lié à l'établissement; l'organisation ou l'entreprise d'un candidat, y compris les hôpitaux de recherche ou les instituts de recherche affiliés. a une relation professionnelle étroite avec un candidat si l'un des événements suivants s'est produit au cours des six dernières années : interactions fréquentes et régulières avec un candidat dans le cadre de fonctions exercées dans le même service, établissement, organisme ou entreprise ; a été superviseur ou stagiaire d'un candidat; a collaboré, publié ou partagé des fonds avec un candidat ou a l'intention de le faire prochainement ; travailler pour l'institution candidate; ou s'ils pensent, pour quelque raison que ce soit, qu'ils ne sont pas en mesure de procéder à une évaluation impartiale de la demande.
En réponse à la partie (b) de la question, comme je l'ai mentionné, de nombreuses circonstances définissent un conflit d'intérêts et peuvent affecter une évaluation équitable, en particulier si les évaluateurs entretiennent une relation professionnelle étroite avec un candidat et ont : six ans , a eu des interactions fréquentes et régulières avec un candidat dans le cadre de fonctions exercées dans le même service, établissement, organisme ou entreprise. Combinée aux autres conditions, cette mesure vise à atténuer toute situation de conflit d'intérêts.
En ce qui concerne les parties c) et d) de la question, les IRSC ne « retirent » pas les membres de leur rôle au sein des comités d'examen par les pairs. Au lieu de cela, ils utilisent leur auto-divulgation pour gérer et éviter les conflits d'intérêts lors des réunions d'évaluation. En particulier, lors des réunions d'évaluation par les pairs, un membre sera invité à s'absenter lors de l'examen de la candidature pour laquelle il a déclaré un conflit d'intérêts. Ce membre n'a pas accès à la documentation relative à la même demande. peut reprendre la réunion lorsque les discussions sur cette demande seront terminées. Cette approche permet d'éviter les situations de conflits d'intérêts dans le processus d'évaluation par les pairs des projets scientifiques, qui est l'essence même du mandat des IRSC.
Question nLe599 —
M.Jeremy Patzer:
En ce qui concerne l'affirmation du gouvernement selon laquelle sa décision de maintenir diverses restrictions liées à la pandémie, telles que le port du masque et les vaccinations obligatoires, est fondée sur la science : (a) il s'agit de la décision fondée sur la science médicale ou la science politique ; b) pour chacune des restrictions toujours en vigueur le 3 juin 2022, existe-t-il des preuves scientifiques spécifiques justifiant ces restrictions et, dans l'affirmative, quelles sont ces preuves ; (c) les preuves scientifiques du Canada sont-elles les mêmes que celles qui ont été utilisées par les gouvernements de l'UE, des États-Unis et d'autres parties du monde pour justifier la levée de restrictions similaires (d) s'il y a une divergence entre les preuves scientifiques en (c) , quelles différences y observe-t-on ?
Réponse
Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et des Sports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, à compter du 3 juin 2022, le décret exécutif actuel pour la COVID-19 est le décret exécutif 2022-0567 visant à réduire le risque d'exposition à la COVID-19 au Canada. Le décret 2022-0567 est entré en vigueur le 31 mai 2022. Le décret a été abrogé et remplacé par le décret 2022-0836 pour réduire le risque d'exposition à la COVID-19 au Canada le 27 juin et demeure en vigueur jusqu'au 30 septembre , 2022.
En réponse à la partie a) de la question, la décision du gouvernement du Canada sur les mesures de confinement de la COVID-19 est toujours fondée sur des preuves scientifiques épidémiologiques.
La priorité absolue du gouvernement est la santé et la sécurité des Canadiens. Pour limiter l'introduction et la propagation de la COVID-19 au Canada, le gouvernement a pris des mesures sans précédent pour mettre en œuvre une stratégie globale comportant plusieurs niveaux de mesures préventives.
Le SRAS-CoV-2 a été découvert pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019 et était une nouvelle souche du virus qui n'avait jamais été vue chez l'homme auparavant. Le SRAS-CoV-2 provoque la maladie COVID-19. Le premier cas de la maladie au Canada a été confirmé le 27 janvier 2020. Initialement considérée comme une éclosion locale, la COVID-19 s'est propagée rapidement et le 11 mars 2020, l'Organisation mondiale de la santé, ou OMS, a déclaré la pandémie de COVID-19. . Cinq jours plus tard, le Canada comptait 401 cas confirmés et l'administrateur en chef de la santé publique du Canada, ou ACSP, a déclaré que la COVID-19 constituait un risque grave pour la santé. Le COVID-19 a maintenant touché la plupart des pays du monde. Au 13 juin 2022, plus de deux ans après que l'OMS a déclaré la pandémie, le tableau de bord COVID-19 de l'OMS a signalé plus de 533 millions de cas et plus de 6,3 millions de décès dans le monde.
Entre le 3 février 2020 et le 31 mai 2022, 79 ordonnances d'urgence ont été émises en vertu de la Loi sur la quarantaine pour réduire le risque d'exposition à la COVID-19 au Canada - pour réduire le risque d'importations en provenance d'autres pays, pour rapatrier les Canadiens et pour renforcer des mesures frontalières pour réduire l'impact de la COVID-19 au Canada; Ensemble, ces mesures ont considérablement réduit le nombre de cas liés aux voyages.
Les modifications des restrictions et des conseils en matière de voyages internationaux sont basées sur des évaluations des risques nationales et internationales fondées sur des données probantes. Alors que les vaccins COVID-19 contribuent aux mesures de lutte contre la pandémie, le gouvernement a utilisé une approche progressive pour assouplir les mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et maintenir les exigences pour les voyageurs non vaccinés. Cette approche est fondée sur le respect de critères précis de santé publique, de preuves scientifiques et de la situation épidémiologique au Canada et dans le monde.
Concernant la partie (b) de la question, des preuves scientifiques épidémiologiques ont soutenu les mesures frontalières du gouvernement contre le COVID-19, y compris celles qui resteront en place à partir du 3 juin 2022.
En ce qui concerne les exigences en vigueur le 3 juin 2022, conformément au décret 2022-0567, Décret sur la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada, les ressortissants étrangers ayant l'intention d'entrer au Canada doivent satisfaire aux exigences de vaccination spécifiées. De plus, les voyageurs autorisés à entrer au Canada sont soumis à des tests, à une quarantaine et à d'autres mesures transfrontalières, le cas échéant, au Canada.
En réponse à la partie (c) de la question, le gouvernement du Canada tend la main à ses partenaires internationaux et tire parti du rôle de rassembleur unique de l'OMS pour rassembler l'expertise et les ressources de près de 200 pays membres par le biais d'initiatives telles que le Groupe consultatif technique sur l'évolution du VIH SARS CoV 2 et le Centre de renseignements sur les pandémies et les épidémies de l'OMS pour surveiller et évaluer le développement du COVID-19 et d'autres maladies infectieuses.
Les preuves scientifiques utilisées pour éclairer les mesures du Canada aux frontières internationales étaient fondées sur la situation épidémiologique au Canada, les preuves épidémiologiques globales de la COVID-19, ainsi que l'efficacité des mesures de santé publique pertinentes et les tendances mondiales. Des mesures canadiennes sont mises en œuvre pour la santé et la sécurité des Canadiens.
De même, les taux de vaccination élevés au Canada et la situation épidémiologique ont justifié la levée des tests avant l'arrivée pour les voyageurs entièrement vaccinés à compter du 1er juillet.estAvril 2022. Les exigences de test avant l'arrivée s'appliquent toujours aux voyageurs non vaccinés âgés de 5 ans et plus, à l'exception des enfants de moins de 12 ans s'ils sont accompagnés d'un adulte entièrement vacciné. Pour se protéger contre l'introduction et la propagation de la COVID-19 et de ses variantes au Canada et pour réduire le fardeau potentiel sur le système de santé, le gouvernement du Canada continue d'adopter une approche de précaution en maintenant les exigences actuelles de quarantaine et de test pour les voyageurs non vaccinés et en restreignant l'entrée aux ressortissants étrangers entièrement vaccinés et aux personnes autorisées à entrer au Canada, à quelques exceptions près.
En ce qui concerne la partie (d) de la question, les preuves scientifiques utilisées pour éclairer les actions du Canada à la frontière internationale sont fondées sur la situation épidémiologique au Canada ainsi que sur l'ensemble mondial de preuves épidémiologiques sur la COVID-19 et l'efficacité des mesures de santé publique ainsi que sur tendances mondiales. Des mesures canadiennes sont mises en œuvre pour la santé et la sécurité du public canadien.
Question nLe601 —
M. John Nutter:
En ce qui concerne la Société Radio-Canada (SRC) : (a) les émissions (i) Keep Your Head Up, Kid : The Don Cherry Story, (ii) Wrath of Grapes : The Don Cherry Story II, (iii) Trudeau, ( iv) Trudeau II : Maverick in the Making, (v) Prairie Giant : The Tommy Douglas Story lorsqu'il est retiré de CBC Gem et des autres plateformes en ligne de CBC. b) si la réponse à a) est oui, quels sont les détails de la fin de chaque émission, y compris dans chaque cas (i) la raison de la fin, (ii) les mesures prises par la SRC pour maintenir le contenu, ( iii) les dates auxquelles ils ont été retirés, (iv) qui a pris la décision de retirer le contenu, (v) la date à laquelle le ministre du Patrimoine canadien a été avisé du retrait des programmes, (vi) les mesures prises par le ministre canadien Patrimoine, si nécessaire, pour assurer la préservation de ces programmes et d'autres qui font partie de notre patrimoine culturel ?
Réponse
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur. président, quant aux titres recherchés, ils ont tous été créés par des producteurs indépendants. La SRC achète les droits de diffusion et de diffusion en continu de chaque émission pour une période déterminée au producteur indépendant, qui conserve la propriété de l'émission.
En ce qui concerne la partie (a) de la question, la SRC n'a pas acquis les droits Internet de Trudeau, Trudeau II : Maverick in the Making et Prairie Giant : The Tommy Douglas Story lorsque ces émissions ont été créées avant d'être mises en ligne. Par conséquent, ces émissions n'ont jamais été diffusées sur CBC Gem ou sur toute autre plateforme en ligne de CBC.
En ce qui concerne les parties (b)(i), (b)(iii) et (b)(iv) de la question, CBC a acquis les droits en ligne du producteur indépendant sur Keep Your Head Up, Kid: The Don Cherry Story et Wrath of Grapes : L'histoire de Don Cherry II. Ces émissions ont pu être visionnées en ligne par le public jusqu'à l'expiration de ces accords en janvier 2016 et mars 2019, respectivement.
En ce qui concerne la partie (b)(ii) de la question, les titres énumérés en (b)(i) ont été financés par l'ancien Fonds canadien du téléphone, le FCT, ou l'actuel Fonds canadien de télévision du Canada, le FMC. Conformément à l'entente du producteur indépendant avec le FCT et le FMC, des copies de ces émissions peuvent avoir été fournies à Bibliothèque et Archives Canada.
Enfin, en ce qui concerne les sous-alinéas (b)(v) et (b)(vi) de la question, CBC/Radio-Canada est une société d'État de longue date établie par la Loi sur la radiodiffusion qui jouit d'une pleine liberté d'expression et d'une indépendance journalistique, création et programmation. Il n'informe pas le ministre du Patrimoine canadien de nos décisions de planification.
Question nLe603 —
M.Jeremy Patzer:
En ce qui concerne la décision de l'administration de maintenir les restrictions de voyage et de travail liées au COVID-19 pendant des mois de plus que les États-Unis, l'Union européenne et d'autres pays du monde l'ont fait : (a) cette décision est prise par le Premier ministre sur la base de les conseils de ses scientifiques ; et si oui, quels sont les noms et les titres des scientifiques qui le conseillent ? b) quelles sont les raisons précises données par chaque scientifique en a) pour justifier que le Canada maintienne ces restrictions malgré la décision d'autres pays de les lever ?
Réponse
Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et des Sports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, depuis le début de la pandémie, le Service de santé publique du Canada, ou l'ASPC, fournit des orientations et des conseils sur les mesures de santé publique, tant au niveau individuel que communautaire, pour contribuer à réduire la propagation de la COVID-19 et à protéger la santé et la sécurité des personnes vivant au Canada. Les conseils de l'ASPC sont fondés sur des preuves scientifiques, des opinions d'experts et des pratiques de santé publique établies. La mise en œuvre des exigences de vaccination à l'automne 2021 est le résultat d'une décision prise par le gouvernement du Canada éclairée par des avis de santé publique.
Les exigences en matière de vaccination ont été établies en reconnaissance de la situation de la santé publique au Canada, notamment pour assurer la sécurité du système de transport, des passagers et des travailleurs du transport, ainsi que du public en offrant une protection immédiate contre les infections et les maladies graves en milieu de travail et pour les voyageurs.
Les exigences canadiennes en matière de vaccination pour le secteur des transports ont été éclairées par des preuves et des informations scientifiques sur l'efficacité, la disponibilité et l'utilisation des vaccins, l'évolution de la situation épidémiologique nationale et internationale et l'efficacité des mesures de santé publique et autres.
Depuis lors, le cadre épidémiologique a considérablement évolué, notamment les tendances régionales, la disponibilité des capacités du système de santé, la modélisation à long terme et les données sur l'efficacité des vaccins, en particulier contre l'infection et la transmission des variants circulants. En assouplissant les mesures et en suspendant les exigences, le ministre de la Santé et le gouvernement du Canada ont soigneusement examiné les nouvelles données sur l'efficacité d'Omicron ainsi que d'autres facteurs pertinents, notamment les taux de vaccination au Canada, en deux doses et en rappel. Le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour protéger les Canadiens contre les menaces à la santé publique.
Concernant la partie (b) de la question, comme annoncé le 14 juin 2022, le gouvernement a suspendu les exigences fédérales en matière de vaccination à partir du 20 juin 2022 pour la fonction publique fédérale et le secteur des transports sous réglementation fédérale. La décision du gouvernement du Canada de suspendre les exigences de vaccination obligatoire a été prise en fonction d'indicateurs clés tels que l'évolution du virus, la situation épidémiologique et la modélisation, c.-à-d. stabilisation de l'infection et des hospitalisations dans tous les pays, science des vaccins et niveaux élevés de vaccination contre la COVID 19 au Canada.
Avec des niveaux d'immunité plus élevés, que ce soit par la vaccination ou l'infection, une plus grande disponibilité de médicaments antiviraux et des taux d'hospitalisation plus faibles, le Canada est mieux équipé pour gérer efficacement la pandémie de COVID-19 et réduire le fardeau sur le système de santé. Le gouvernement continuera de suivre de près les preuves scientifiques nationales et internationales et d'évaluer de nouvelles mesures de santé publique, en particulier à l'approche de l'automne.
De même, les preuves scientifiques utilisées pour éclairer les mesures frontalières internationales du Canada étaient fondées sur la situation épidémiologique au Canada, les preuves épidémiologiques mondiales globales pour la COVID-19, ainsi que l'efficacité pertinente en matière de santé publique et les tendances mondiales. Des mesures canadiennes sont mises en œuvre pour la santé et la sécurité du public canadien.
Toute modification des restrictions et des conseils sur les voyages internationaux est basée sur des évaluations des risques nationales et internationales fondées sur des preuves. Par conséquent, alors que la COVID-19 continue de se développer et de circuler au Canada et dans le monde, et que les vaccins contre la COVID-19 contribuent aux mesures de lutte contre la pandémie, le gouvernement a utilisé une approche progressive pour assouplir les mesures. Passage des frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et maintien des exigences pour les voyageurs non vaccinés.
Il est important de noter que l'efficacité varie selon le produit vaccinal COVID-19 pris. L'effet a diminué avec le temps après la vaccination. Cependant, les vaccins contre la COVID 19 sont efficaces pour prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès dus à la COVID 19. De plus, le Canada reconnaît que contre Omicron et ses sous-gammes, un certain nombre de vaccins primaires sont moins efficaces pour réduire les infections symptomatiques ou asymptomatiques, mais offrent quand même une protection contre les maladies graves.
Pour se protéger contre l'introduction et la propagation de la COVID 19 et de ses variantes au Canada et pour réduire le fardeau potentiel sur le système de santé, le gouvernement du Canada continue d'adopter une approche de précaution en maintenant les exigences actuelles de quarantaine et de test pour les voyageurs non vaccinés et en limitant l'entrée pour les ressortissants étrangers entièrement vaccinés et les personnes autorisées à entrer au Canada, à quelques exceptions près.
Question nLe606 —
Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne le Programme canadien de promotion numérique : a) combien d'entreprises ont présenté une demande par 7 juin 2022 sur le stream (i) « Développez votre entreprise en ligne », (ii) « Améliorez les technologies de votre entreprise » ; b ) combien d'étudiants ont été recrutés, depuis le 7 juin 2022, dans le cadre du volet (i) "Développez votre entreprise en ligne", (ii) "Améliorez les technologies de votre entreprise", ventilé par semaine à partir du 6 avril 2022 ; (c) 47 122 734 $ de contrats attribués à Magnet pour administrer le volet « Améliorer vos technologies d'entreprise » pour l'exercice 2022-2023 ; (i) quel est le montant en dollars payé à ce jour sur Magnet, indiqué au semaine du 1.estavril 2022, (ii) quels sont les seuils ou critères que Magnet doit respecter en vertu du contrat pour recevoir les fonds ?
Réponse
Arif Virani (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie (a)(i) de la question, au 31 mai 2022, 23 070 entreprises avaient manifesté leur intérêt pour les intermédiaires de Grow Your Business Online. De plus, 632 de ces entreprises ont soumis des dossiers complets aux intermédiaires. Les données sont communiquées sur une base mensuelle et ne peuvent être ventilées par jour ou par semaine. Par conséquent, le nombre d'entreprises candidates par 31 mai.
En ce qui concerne la partie (a) (ii) de la question, 2 579 entreprises par Le 7 juin s'applique à rationaliser les technologies de votre entreprise.
En ce qui concerne la partie (b)(i) de la question, à partir du Le 7 juin, 263 consultants en commerce électronique ont été embauchés via le volet Développez votre entreprise en ligne. Par Au 6 avril 2022, 109 consultants e-commerce ont été embauchés en avril et 154 en mai. Les intermédiaires fournissent des rapports mensuels qui n'incluent pas l'analyse des données sur une base hebdomadaire.
En ce qui concerne la partie b)(ii) et c), par 7 juin 2022 aucun étudiant ou jeune diplômé n'a encore été embauché par une entreprise qualifiée pour le stage financé par le volet - Améliorer les technologies PCAN de votre entreprise. Les entreprises éligibles doivent d'abord réaliser un plan d'adoption numérique et recevoir leur subvention ou être approuvées via le processus accéléré avant de pouvoir embaucher des étudiants pour les aider dans leur transformation numérique. Il faut environ trois mois à un consultant numérique pour élaborer un plan d'adoption numérique pour une entreprise. Depuis le lancement du programme au début de mars 2022, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ou ISDE, s'attend à ce que les premiers clients fassent une demande de subvention salariale financée pour le placement à la fin juin. La bourse de placement des jeunes est versée par Magnet à un coût pouvant atteindre 7 300 $ et sous forme de remboursement sur présentation d'une preuve de paiement de salaire de l'entreprise. ISDE remboursera à Magnet le coût total des subventions salariales versées aux PME éligibles. Conformément à l'accord de contribution, le ministère ISDE allouera des fonds à Magnet en fonction des frais administratifs encourus, jusqu'à un maximum de 12 % du financement total du programme prévu pour les embauches financées de nouveau personnel.
Question nLe608 —
M. Warren Steinley:
En ce qui concerne les conclusions du rapport du directeur parlementaire du budget (DPB) du 24 mars 2022 selon lesquelles « la plupart des ménages des provinces de soutien subiront une perte nette en raison de la tarification fédérale du carbone » : a) pourquoi le ministre de l'Environnement et du Changement climatique doit continuer à défendre l'argument du gouvernement selon lequel 8 familles sur 10 sont mieux loties avec la taxe sur le carbone, même après que le rapport du DPB aurait montré qu'une telle affirmation était soit de la désinformation, soit de la mésinformation. (b) le gouvernement a-t-il des politiques contre la promotion de la mésinformation ou de la désinformation, et si oui, pourquoi ces politiques ne sont-elles pas appliquées dans ce cas ?
Réponse
Le député. Steven Guilbeault (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, il y a eu confusion au sujet du rapport du directeur du budget de la Chambre, ou DPB, et les détails sont importants.
Le rapport du DPB se compose essentiellement de deux parties principales. La première partie examine les coûts directs, tels que l'augmentation des prix du carbone et les revenus revenant aux ménages. Cette première partie est simple et décrit le fonctionnement de la tarification du carbone : en augmentant graduellement le coût des combustibles fossiles et en retournant les avantages aux Canadiens, la tarification du carbone incite à des choix plus écologiques tout en maintenant une politique abordable. Fait important, le rapport du DPB confirme qu'en vertu du système fédéral de tarification du carbone, le ménage moyen reçoit plus de paiements de l'Incitatif à agir pour le climat, ou CAI, qu'il n'en engage directement dans les coûts de tarification du carbone. La plupart des ménages sont en avance, et les ménages à faible revenu en particulier s'en sortent beaucoup mieux. En fait, les paiements de l'IAC sont basés sur le montant moyen versé à la province. Les ménages à revenu élevé ont tendance à utiliser plus d'énergie pour des véhicules de plus en plus grands et des maisons plus grandes, mais tout le monde reçoit le même montant d'argent.
C'est dans la deuxième partie du rapport du directeur parlementaire du budget que la confusion survient. Le rapport affirme qu'en plus de payer le prix du carbone, chaque ménage "paye" également sous la forme d'une croissance plus lente du produit intérieur brut, ou PIB. Le problème avec cette conclusion est que le rapport du DPB compare la croissance du PIB dans un scénario de tarification du carbone avec la croissance du PIB dans un scénario sans action. Cette approche met en évidence les coûts d'une politique sans envisager de véritables alternatives - ce n'est pas une comparaison valable. L'inaction face au changement climatique n'est pas une option. Cela entraînera des coûts énormes à l'avenir.
Une comparaison appropriée serait entre un scénario de tarification du carbone et un scénario où le changement climatique est géré par des mesures autres que la tarification du carbone. Par rapport à des alternatives telles que davantage de réglementation ou des dépenses plus élevées, les experts s'accordent à dire que la tarification du carbone est la moins coûteuse de toutes les politiques sur le changement climatique. Dans cette comparaison, le scénario du prix du carbone l'emporte.
Le rapport du DPB reconnaît également que son évaluation des impacts de la tarification du carbone ne tient pas compte des avantages de la tarification du carbone. De plus, l'étude ne quantifie pas les dommages climatiques évités associés aux émissions de gaz à effet de serre réduites par les prix du carbone. Sans tenir compte de ces politiques et investissements complémentaires et d'autres, y compris les nombreux avantages économiques attendus de la tarification, les projections du rapport sur le PIB surestiment probablement l'impact de la tarification du carbone sur la croissance du PIB. Enfin, en présentant la différence entre les scénarios comme un coût – l'un où l'on met un prix à la pollution et l'autre où l'on ne fait rien – l'analyse contribue à l'idée fausse que les prix du carbone entraînent une baisse du PIB, alors qu'en fait, selon le DPB analyse, le PIB et le revenu augmentent dans les deux scénarios, mais à des rythmes différents. La tarification du carbone stimule l'innovation et les nouvelles technologies, qui créent des emplois et de la croissance économique. Lorsque l'on compare la tarification du carbone avec d'autres options, une étude après l'autre confirme les avantages de la tarification du carbone.
Bien que le gouvernement du Canada n'ait pas actuellement de politique traitant spécifiquement de la mésinformation ou de la désinformation, la Politique sur les communications et l'image de marque exige que toutes les communications du gouvernement soient « objectives, factuelles, claires, claires et impartiales ».
Question nLe612 —
M.Dan Albas:
En ce qui concerne la déclaration de juin 2022 au Comité sénatorial permanent des finances nationales selon laquelle l'Administration canadienne de la sûreté aérienne (ACSTA) fonctionne actuellement avec environ 600 agents de contrôle de moins qu'avant la pandémie : a) pourquoi l'ACSTA fonctionne avec moins d'agents de contrôle; (b ) quand l'ACSTA atteindra-t-elle ou dépassera-t-elle les niveaux de dotation d'avant la pandémie ; c) quelles mesures, le cas échéant, le ministre des Transports a-t-il prises au début de 2022 pour s'assurer que l'ACSTA dispose d'un nombre adéquat d'agents de contrôle et pourquoi ces mesures font que l'ACSTA se retrouve toujours avec 600 agents de contrôle de moins; date précise à laquelle le ministre des Transports a appris qu'il y aurait une pénurie d'agents de contrôle de l'ACSTA, e) à la date de d), quelles étaient les pénuries prévues, y compris le nombre d'agents de contrôle dont l'ACSTA manquerait et les temps d'attente qui en résultent dans les aéroports ?
Réponse
Le député. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie c) de la question, Transports Canada a travaillé en étroite collaboration avec l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, ou ACSTA, tout au long de la pandémie de COVID-19, en particulier pour aider à assurer qu'un nombre suffisant d'agents de contrôle appuient le rétablissement des le secteur aéronautique.
Un élément clé de la capacité de l'ACSTA à recruter suffisamment de personnel de vérification consiste à s'assurer que l'ACSTA est financée adéquatement. L'ACSTA cherche généralement un financement annuel supplémentaire pour couvrir ses activités tout au long de l'année. Au début de 2022, Transports Canada s'est efforcé d'obtenir ce financement de 330 millions de dollars pour l'exercice 2022-2023, qui a ensuite été obtenu dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2022-2023. La majorité de ces fonds supplémentaires sont destinés aux unités de contrôle de l'ACSTA et sont basés sur les prévisions de volume de trafic aérien de l'ACSTA et les exigences connexes pour un nombre suffisant d'agents de contrôle et d'heures de contrôle.
Transports Canada, en étroite collaboration avec l'ACSTA, a également mis en œuvre un plan qui a facilité l'embauche et la formation rapides de nouveaux agents d'inspection sans compromettre la sécurité. Cette mesure s'est avérée efficace pour augmenter le nombre d'agents de contrôle aux points de contrôle des passagers.
En réponse à la partie (d) de la question, Transports Canada a travaillé avec l'ACSTA tout au long de la pandémie de COVID-19. L'ACSTA a commencé à planifier la reprise post-pandémique en 2020. Au début de la pandémie, l'ACSTA a retenu 75 % de son effectif pour se positionner pour soutenir la reprise des volumes de trafic aérien. L'ACSTA a entamé le processus de rappel de son personnel de 2021 pour un redémarrage et a tenu Transports Canada informé de la situation. La résurgence du virus avec les variantes Delta et Omicron a retardé cette reprise. Alors que l'industrie du transport aérien commençait à se redresser, l'ACSTA a travaillé en étroite collaboration avec Transports Canada, les aéroports et les compagnies aériennes pour prévoir la demande pour une saison estivale chargée.
En ce qui concerne la partie (e) de la question, on s'attendait initialement à ce que la demande de transport aérien ne revienne pas aux niveaux de trafic aérien d'avant la COVID-19 avant 2023-24. L'ACSTA avait prévu 59,6 millions de passagers traités en 2022-2023 et 69,8 millions de passagers en 2023-24. La reprise actuelle a commencé beaucoup plus tôt, les niveaux de trafic aérien ayant augmenté de manière significative en avril et mai 2022.
Selon les prévisions initiales, l'ACSTA prévoyait avoir 7 100 agents de contrôle pour répondre à la demande en juillet 2022. La demande réelle au printemps 2022 était plus élevée que les prévisions de l'ACSTA à un moment où l'ACSTA était en train d'augmenter le fonctionnement de et était sur un marché du travail difficile marqué par le dépistage des travailleurs licenciés qui ne retournent pas au travail, l'attrition et les congés de maladie et les protocoles d'isolement COVID-19. En avril 2022, l'ACSTA employait déjà 6 500 personnes chargées de la vérification. Mais par Au 26 juillet 2022, il avait embauché plus de 1 600 nouveaux agents de contrôle de sécurité, faisant passer son objectif d'agents nécessaires pour gérer la foule estivale de 93 % à 102 %.
Transports Canada a agi rapidement lorsqu'il est devenu évident que les volumes augmentaient au point où la capacité du système était mise à l'épreuve. En plus des mesures accélérées d'embauche et de formation décrites dans la réponse, Transports Canada a également mis sur pied le Comité des opérations de récupération des aéroports qui, en collaboration avec des représentants de l'industrie, a élaboré des solutions précises pour remédier aux retards dans les principaux aéroports pendant les périodes de pointe.
En réponse à la partie (a) de la question, l'Autorité canadienne de la sûreté aérienne, ou ACSTA, et les fournisseurs de services de contrôle de l'Autorité ont commencé à rappeler les agents de contrôle en mai 2021 en prévision d'une augmentation du trafic passagers en 2022-2023. Parallèlement, les entrepreneurs en contrôle de l'ACSTA ont commencé à recruter de nouveaux candidats pour des postes d'agents de contrôle. L'ensemble de l'industrie du transport aérien a été frappé par de nombreux défis, notamment les problèmes du marché du travail et la vitesse à laquelle le trafic passagers a augmenté en avril et en mai.
En réponse à la partie (b) de la question, l'ACSTA continue de travailler avec les entrepreneurs de contrôle de l'Administration pour augmenter le nombre d'agents de contrôle actifs aux points de contrôle de sécurité à travers le pays, en se concentrant sur les aéroports les plus achalandés.
Il n'y a pas d'objectif précis pour atteindre ou dépasser les niveaux de dotation en personnel d'avant la pandémie. L'ACSTA vise à augmenter le nombre d'agents de contrôle de 1 000 au cours de l'exercice 2022-2023 afin de répondre aux volumes actuels de passagers. Depuis le 8 juin 2022, les niveaux de dotation en agents de contrôle atteignent ou dépassent déjà les niveaux d'avant la pandémie dans de nombreux aéroports, y compris l'aéroport international Pearson de Toronto.
Question nLe613 —
M. Dave MacKenzie:
Concernant l'utilisation par le gouvernement de la loi d'urgence au début de cette année : ont-ils demandé aux forces de police d'invoquer la loi et, si oui, quels sont les détails spécifiques de toutes ces demandes, y compris les noms des forces de police qui ont fait la demande ; et à quelle date le gouvernement a-t-il reçu chacune de ces demandes ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. président, les motifs pour déclarer une urgence pour l'ordre public sont énoncés dans l'explication publique conformément à l'article 58 de la loi sur l'état d'urgence. 1, ainsi que dans un document public décrivant les audiences qui ont eu lieu concernant l'invocation de la loi. Ces documents soulignent que de la fin janvier au 14 février 2022, l'escalade de la menace à travers le pays a été régulièrement communiquée par les provinces et les territoires et les services de police concernés au gouvernement fédéral. Ils ont appelé le gouvernement fédéral à agir pour soutenir les services de police concernés dans la lutte contre la menace.
Lors d'un témoignage le 10 mai 2022 devant le Comité mixte spécial sur les rapports de crise, la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, a expliqué que la GRC n'avait pas cherché à invoquer la Loi et que : « Les mesures adoptées en vertu de la Loi sur l'état d'urgence ont permis à tous les policiers du pays — pas seulement la GRC — pour mettre fin aux barrages routiers et aux rassemblements publics illégaux. Il a dit : « Je pense vraiment que la loi nous a donné les outils pour résoudre la crise rapidement et pacifiquement.
Le 14 février, le gouvernement du Canada a fourni aux forces de l'ordre des outils supplémentaires. Le règlement sur les mesures d'urgence a complété les pouvoirs existants et a donné aux organismes d'application de la loi de nouveaux outils pour mettre fin à ces saisies illégales. Lors des événements de janvier et de février 2022, les ministres et les hauts fonctionnaires fédéraux ont continuellement appelé les provinces et les territoires, les municipalités et les organismes d'application de la loi à évaluer la situation et à offrir le soutien et l'aide du gouvernement du Canada. Lors d'un témoignage devant le Comité permanent de la procédure et des affaires parlementaires de la Chambre des communes le mardi 17 mai 2022, le chef par intérim de la Police d'Ottawa, Steve Bell, a confirmé que le SPO avait engagé des discussions avec des partenaires et des dirigeants politiques. Le chef par intérim Bell a également informé le Parlement lors de son témoignage devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes le 24 mars 2022 que, du point de vue de la police, la loi permettait au SPO d'empêcher les gens de participer à cette manifestation illégale. Il s'est référé à l'invocation de la loi comme une partie essentielle de leurs efforts.
Pour sa part, la Gendarmerie royale du Canada n'a pas cherché à invoquer la Loi.
Question nLe616 —
Fru Michelle Ferreri:
Concernant la cérémonie quotidienne de la relève de la garde sur la Colline du Parlement durant l'été : a) pourquoi le gouvernement a-t-il annulé l'événement pour l'été 2022? b) qui est le ministre responsable de la décision d'annuler l'événement et quand ce ministre a-t-il pris ou approuvé la décision? c) quelle est l'estimation du gouvernement de l'activité économique et de l'impact que cet événement crée à chaque fois à Ottawa? d) à quelles dates aura lieu la cérémonie en 2023 ?
Réponse
Bryan May (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse aux parties (a) et (b) de la question, la Défense nationale et les Forces armées canadiennes, les FAC, ont pris des mesures sans précédent pour protéger la santé et le bien-être des membres afin de prévenir la transmission de la COVID-19 et de continuer opérations militaires essentielles, notamment en contribuant à la réponse nationale à la pandémie de COVID-19.
Pendant la pandémie de COVID-19, les FAC n'ont pas été en mesure d'offrir une formation à l'échelle et au niveau habituels en raison de mesures critiques de protection de la santé des forces, ce qui a mis à rude épreuve les ressources opérationnelles des FAC au pays et à l'étranger. Le chef d'état-major de la Défense, en tant qu'autorité responsable du commandement, du contrôle et du commandement des FAC, a pris la décision d'annuler la relève de la garde à Ottawa et à Québec. Cette décision d'annuler ces cérémonies à grande échelle n'a pas été prise à la légère et faisait partie d'un effort délibéré pour s'assurer qu'il y avait une capacité pour la reconstruction des forces clés et la priorité de défense du Canada.
La garde de cérémonie, qui organise normalement la relève de la garde, appuiera les efforts de relance de la Réserve de l'Armée canadienne. L'entraînement d'été du membre portera sur des cours de compétences militaires de base qui lui permettront de former de nouvelles recrues.
Bien que la relève de la garde n'aura pas lieu cet été, le programme national de vigiles reprendra en 2022. À moins d'un changement aux règlements sanitaires de la Ville d'Ottawa ou des FAC, des sentinelles seront postées à la Tombe du Soldat inconnu. . sept jours sur sept, à jusqu'à 17h00 jusqu'au 10 novembre 2022.
Pour plus d'informations sur le Programme national sentinelle, visitez le lien suivant : https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/programmes/programme-national-sentinelle.html.
En ce qui concerne la partie (c) de la question, la Défense ne fait pas de telles appréciations. La décision a été prise en fonction des besoins opérationnels des FAC.
Enfin, concernant la partie d) de la question, aucune décision n'a été prise pour le moment concernant la saison 2023.
Question nLe617 —
Fru Cheryl Gallant:
En ce qui concerne le témoignage du sous-ministre de la Sécurité publique devant le Comité mixte spécial sur la proclamation de l'état d'urgence le 7 juin 2022, dans lequel il a soutenu que le ministre de la Sécurité publique avait été « mal compris » : a) avec en ce qui concerne les remarques du ministre à la Chambre des communes le 2 mai 2022, selon lesquelles « en réponse à la recommandation du corps policier, nous avons invoqué la Loi d'urgence pour protéger les Canadiens », (i) l'affirmation du ministre est correcte et véridique, (ii ) sur quels renseignements le ministre s'est-il appuyé pour faire cette affirmation, et par qui, (iii) le ministre a-t-il été « mal compris » et, dans l'affirmative, quelle est la nature de ce « malentendu », (iv) quels sont les détails des actions prises par le sous-ministre ou d'autres fonctionnaires du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile pour corriger les propos « mal compris » du ministre, (v) le ministre a-t-il corrigé le « malentendu » au Parlement et, dans l'affirmative, quels sont les détails de cette correction , (vi) le sous-ministre a informé le secrétaire du Conseil privé des propos « mal compris » du ministre et, le cas échéant, quels détails de l'information qu'il a reçus, (vii) le premier ministre a-t-il été informé des propos « mal compris » du ministre et , si oui, quels détails des informations qu'il a reçues ? (b) en ce qui concerne les remarques du ministre à la Chambre des communes le 28 avril 2022 selon lesquelles "la loi d'urgence [n'a été] invoquée qu'après que les autorités policières nous ont dit qu'elles avaient besoin de ces pouvoirs spéciaux", (i) est correcte l'affirmation du ministre et véridique ; (ii) sur quels renseignements le ministre s'est-il appuyé pour faire cette demande et qui le lui a donné; (iii) si le ministre avait été "incompris" et, si oui, quelle est la nature de ce "malentendu"", (iv) quels sont les détails des actions du vice-ministre ou d'autres responsables du ministère de la Sécurité et de la protection pour corriger les propos « mal interprétés » du ministre, (v) le ministre a-t-il corrigé le « malentendu » au Parlement et, dans l'affirmative, quels sont les détails de cette correction, (vi) le sous-ministre a-t-il informé le greffier du Conseil privé des propos « mal interprétés » du ministre, et si oui, quels sont les détails des informations qu'il a reçues ; (vii) le Premier ministre a-t-il été informé des propos « mal compris » du ministre et, si oui, quels sont les détails des c) le ministre a-t-il fait d'autres commentaires à la Chambre des communes ou ailleurs au sujet de l'état d'urgence déclaré en février 2022 qui, selon le sous-ministre, ont été « mal compris » et, si oui, quels sont-ils; les détails de ces commentaires et la nature du « malentendu » (d) quelles déclarations « mal comprises » du ministre le gouvernement considère-t-il comme constituant (i) de la désinformation, (ii) de la désinformation ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. président, les motifs pour déclarer une urgence pour l'ordre public sont énoncés dans l'explication publique conformément à l'article 58 de la loi sur l'état d'urgence. 1, ainsi que dans un document public décrivant les audiences qui ont eu lieu concernant l'invocation de la loi. Ces documents soulignent qu'entre la fin janvier et le 14 février 2022, l'escalade de la menace à travers le pays a été régulièrement communiquée au gouvernement fédéral par les provinces et territoires ainsi que par les autorités policières compétentes. Ils ont appelé le gouvernement fédéral à agir pour soutenir les services de police concernés dans la lutte contre la menace. Lors des événements de janvier et de février 2022, les ministres et les hauts fonctionnaires fédéraux ont continuellement appelé les provinces et les territoires, les municipalités et les organismes d'application de la loi à évaluer la situation et à offrir le soutien et l'aide du gouvernement du Canada.
Lors d'un témoignage devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes le 24 mars 2022, le chef par intérim de la police d'Ottawa, Steve Bell, a déclaré que de la part de la police, la loi permettait au SPO d'empêcher les gens de participer à cette manifestation illégale. Il s'est référé à l'invocation de la loi comme une partie essentielle de leurs efforts
Les remarques du ministre du 2 mai 2022 et du 28 avril 2022 reflétaient des demandes d'application de la loi pour des outils supplémentaires, et non un instrument législatif spécifique exigeant l'invocation de mesures d'urgence dans la loi sur l'application de la loi. C'était une décision du gouvernement et c'était clairement expliqué dans les documents déposés au Parlement.
Question nLe619 —
M. Glenn Motz:
Concernant le témoignage du sous-secrétaire à la sécurité publique devant le Comité mixte spécial sur les déclarations d'urgence le 7 juin 2022, dans lequel il a affirmé que le gouvernement des États-Unis avait fait don de dépanneuses au gouvernement du Canada pour libérer les véhicules qui faisaient partie de les manifestations de février 2022 : (a) qui a fait cette offre ; (b) à qui l'offre a été faite; (c) la date à laquelle l'offre a été faite; d) combien de tracteurs ont été offerts; e) à qui appartenait f) jusqu'à quelles dates les dépanneuses étaient disponibles; (g) où les dépanneuses offertes étaient disponibles; (h) le gouvernement du Canada a accepté cette offre; (i) en ce qui concerne une décision visée au point (h), (i) qui l'a reçue, (ii) quand elle a été reçue, (iii) quand et par qui elle a été communiquée au gouvernement des États-Unis, (iv) à qui a été divulgué par le gouvernement des États-Unis, (j) si la réponse à (h) est oui, combien de remorques le gouvernement des États-Unis a-t-il mises à disposition, ventilées par (i) lieux où elles sont déployées, (ii) dates de déploiement, (iii) propriétaires de roulottes de détenus; k) si la réponse à h) est négative, (i) pourquoi l'offre n'a pas été acceptée, (ii) en quoi cette décision est compatible avec les affirmations du gouvernement du Canada selon lesquelles le manque de remorques disponibles, entre autres la déclaration d'urgence nationale;
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le gouvernement du Canada travaille en étroite collaboration avec un certain nombre de partenaires, dont les provinces, les territoires et les municipalités, pour assurer la sûreté et la sécurité de nos points d'entrée. Nous collaborons également avec nos homologues américains sur des points d'intérêt commun liés à la sûreté et à la sécurité de nos frontières communes. Ces dialogues se sont poursuivis tout au long de la crise de la loi et de l'ordre de l'hiver 2022 et se sont concentrés sur l'éventuelle allocation de ressources de remorquage comme moyen de mettre fin pacifiquement aux blocages.
Question nLe620 —
M. Michael D. Chong:
En ce qui concerne l'annonce du secrétaire d'État du 9 juin 2022 concernant le Comité consultatif indo-pacifique: a) quel est le budget total du Comité; b) quel pourcentage du budget est alloué aux déplacements; c) quel pourcentage du budget est alloué à l'hébergement (d) quelles barrières étanches ont été créées, le cas échéant, pour chaque coprésident et membre (e) quand les ressources humaines actuelles d'Affaires mondiales Canada ont-elles été jugées insuffisantes pour développer l'Indo du Canada -Pacifique -stratégie ? f) quand le gouvernement prévoit-il publier la Stratégie indo-pacifique du Canada? g) le calendrier prévu pour le lancement de la Stratégie indo-pacifique du Canada a-t-il changé par rapport au 26 octobre 2021 et, si oui, comment?
Réponse
Le député. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire du secrétaire d'État, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en répondant aux parties a), b) et c) de la question, la Commission s'acquittera de son mandat de manière rentable. Sur la base des considérations actuelles concernant la COVID et la diversité géographique des membres du comité, la majorité des engagements du comité devraient être pris de manière substantielle. Les membres du comité participent personnellement et bénévolement et ne reçoivent aucune rémunération pour leur travail. Les frais de déplacement et de subsistance engagés par les membres seront conformes aux lignes directrices sur les dépenses du gouvernement du Canada, y compris la directive sur les dépenses de voyage, d'hébergement, de conférence et d'événement du ministère du Trésor, ainsi que les dispositions du National Gross Council ou NJC, la directive sur les voyages et les voyages spéciaux. Politique d'autorité.
Concernant la partie d) de la question, Affaires mondiales Canada et les membres du Comité consultatif indo-pacifique s'engagent à respecter les normes de valeurs et d'éthique les plus élevées. Le Ministère a consulté le Commissariat aux conflits d'intérêts et à l'éthique et avisé les membres du comité qu'ils ne sont tenus de fournir leurs conseils qu'à titre personnel et qu'ils doivent se retirer de toute discussion ou activité au sein du comité s'il y a une risque potentiel, perçu ou réel de conflit d'intérêts.
Quant à la partie e) de la question, la situation dans la région indo-pacifique aura un impact profond sur la vie des Canadiens d'un océan à l'autre. L'achèvement et la publication d'une stratégie indo-pacifique sont une priorité pour le gouvernement du Canada, y compris le ministre des Affaires étrangères, et des ressources appropriées ont été allouées pour soutenir son élaboration. La Commission, qui comprend des représentants du secteur privé, de la société civile et du gouvernement, ainsi que des peuples autochtones du Canada, complétera le travail du gouvernement du Canada en veillant à ce que la Stratégie indo-pacifique bénéficie des perspectives canadiennes.
En ce qui concerne les parties (f) et (g) de la question, le gouvernement du Canada tiendra compte des points de vue du Comité consultatif afin d'appuyer l'élaboration et la publication en temps opportun d'une stratégie canadienne pour l'Indo-Pacifique qui permettra au Canada d'atteindre des objectifs à long terme succès dans cette région critique tout en soutenant une région Indo-Pacifique libre, ouverte et inclusive.
Question nLe622 —
Mme Laila Goodridge:
En ce qui concerne les plans de protection contre les incendies pour chacun des parcs nationaux du Canada, ventilés par parc: a) quels sont les plans de protection contre les incendies pour chaque parc, y compris tout plan de brûlage dirigé; b) quels sont les détails des ententes signées relativement aux plans, y compris les bombardiers d'eau, l'entraide ou la lutte contre les incendies; (c) quels sont les détails de chacun des contrats signés relatifs aux plans en vigueur, y compris, pour chacun, (i) le montant, (ii) ) le fournisseur, (iii) la date de début, (iv) la date de fin date, (v ) une description des produits ou services, (vi) une liste des flottes acquérant les produits ou services, (vii) si le contrat a été attribué à un fournisseur exclusif ou par le biais d'un processus d'appel d'offres, (viii) numéro de dossier ?
Réponse
Le député. Steven Guilbeault (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, Parcs Canada a conclu que la préparation et la validation d'une réponse complète à cette question exigeront beaucoup de temps et d'efforts, ce qui n'est pas possible dans le temps disponible et peut entraîner une divulgation incomplète et trompeuse de renseignements.
L'information demandée à la partie a) de la question concernant les plans de feux et brûlages dirigés est propre à chaque parc national et réside donc dans les différentes unités de gestion de l'agence. Tous les parcs nationaux dont la végétation est susceptible d'être incendiée doivent avoir un plan de gestion des incendies en place conformément à la Directive sur la gestion des incendies de Parcs Canada. Ces plans fournissent une orientation stratégique pour les activités de gestion des incendies et fournissent des priorités opérationnelles et programmatiques pour la mise en œuvre des programmes de gestion des incendies dans un parc ou un site. Ces plans comprennent les éléments clés suivants du programme d'incendie : prévention des incendies de forêt, réduction des risques, préparation, gestion et intervention, et mise en œuvre des brûlages dirigés. Les parcs et sites mettant en œuvre des brûlages dirigés devraient élaborer des plans de brûlage dirigé spécifiques pour chaque projet de brûlage dirigé. Chaque année, plusieurs de ces plans sont prêts à être mis en œuvre dans l'agence.
Les informations sur les accords et les contrats pour les plans d'incendie demandés dans les parties b) et c) de la question ne sont ni disponibles ni facilement accessibles. Au total, cette demande pour tous les plans, accords et contrats prendrait des milliers de pages. Parcs Canada a de nombreux accords de partage des ressources d'aide mutuelle aux niveaux local, provincial et territorial par le biais d'accords bilatéraux sur les zones frontalières avec la plupart des provinces et territoires. , national, comme l'accord interagences sur l'allocation des ressources et l'assistance mutuelle internationale du Canada avec les États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Mexique et l'Afrique du Sud. Parcs Canada utilise des contrats, des accords d'approvisionnement et des bons de commande pour des ressources supplémentaires en cas d'incendie, y compris des pompiers contractuels, des spécialistes de la protection structurelle, des aéronefs, des services d'équipement de lutte contre les incendies tels que des pompes et des tuyaux, des terrains de camping, des services de restauration et du carburant d'aviation.
Question nLe626 —
Mme Heather McPherson:
En ce qui a trait aux sanctions imposées par le Canada en vertu de la Loi sur les Nations Unies, de la Loi sur les mesures économiques spéciales et de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus, ventilées par année, type d'actif (immobilier, financier, etc.) et par valeur estimative, le cas échéant, bien que toutes les sanctions appliquées par d'autres institutions ne soient pas signalées : combien d'actifs Affaires mondiales Canada ont signalés à la GRC depuis 2014 en lien avec des sanctions liées à (i) la Russie, (ii) la Biélorussie, (iii) l'Ukraine (en relation aux violations continues par la Russie de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine) ;
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le secrétaire d'État est responsable de l'administration et de l'application de la Loi sur les mesures économiques spéciales, de la LMES et des règlements connexes. Toutes les personnes au Canada et tous les Canadiens à l'étranger sont tenus d'aviser la Gendarmerie royale du Canada, ou la GRC, de tout bien en leur possession ou sous leur contrôle qu'ils soupçonnent d'être détenu ou contrôlé par une personne en particulier.
Affaires mondiales Canada n'a signalé aucun actif à la GRC dans le cadre de sanctions liées à la Russie, au Bélarus ou à l'Ukraine. Le rôle de la GRC en vertu de la SEMA est de recueillir des renseignements sur les actifs détenus ou contrôlés par une personne désignée auprès d'institutions financières, d'entités et de particuliers.
Selon la GRC, des actifs valant environ 123 031 866,85 $ CA du 24 février 2022 au 7 juin 2022 bloqués et transactions correspondant à env. 289 090 090,74 $CAN ont été bloqués en vertu des interdictions financières suivantes (interdictions spéciales).
Les restrictions en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels empêchent la publication de plus de détails sur ces chiffres pour le moment.
Question nLe627 —
M. James Bezan:
Concernant la première déclaration publiée par Affaires mondiales Canada (AMC) le 10 juin 2022 dans The Globe and Mail défendant la présence de responsables gouvernementaux à la célébration de la Journée de la Russie : a) Le Cabinet du ministre des Affaires étrangères a été informé de la déclaration qu'il a envoyé l'AMC au Globe and Mail (b) la ministre ou son personnel exonéré a approuvé la déclaration ou des lignes médiatiques similaires de quelque manière que ce soit avant que le GAC ne la transmette au Globe and Mail et, si oui, quels sont les détails de ce qui s'est passé ; (c) quel était le plus haut niveau d'officiels du GAC qui a approuvé la première déclaration ? d) le Bureau du Conseil privé a-t-il communiqué avec le GAC au sujet de la déclaration entre le vendredi 10 juin 2022 et le dimanche soir 12 juin 2022 lorsque le ministre a publié une déclaration prenant une position différente et, si oui, quels détails de chaque communication, y compris (i ) direction communiquée ou objet de la communication, (ii) expéditeur, (iii) destinataire, (iv) date et heure, (v) mode de communication (e-mail, SMS, chat de groupe, téléphone, etc.) ?
Réponse
Le député. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire du secrétaire d'État, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse aux parties (a), (b) et (c) de la question, le Canada offre un soutien indéfectible à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Elle a également joué un rôle de premier plan dans les efforts internationaux visant à soutenir l'Ukraine et continuera de le faire.
La décision d'envoyer un agent du protocole à la célébration de la Journée de la Russie à l'ambassade de Russie a été prise par Affaires mondiales Canada.
Aucun représentant canadien n'aurait dû assister à cet événement tenu à l'ambassade de Russie, et aucun représentant canadien n'assistera à un tel événement à l'avenir.
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les responsables russes n'ont pas été et ne seront pas invités aux événements diplomatiques organisés par le Canada, y compris les événements organisés par le Bureau du protocole du Ministère.
Le Canada continuera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour tenir le président Poutine et ses complices responsables tout en soutenant l'Ukraine face à l'invasion illégale de la Russie.
En ce qui concerne la partie (d) de la question, selon les dossiers disponibles, le Bureau du Conseil privé n'a contacté personne à Affaires mondiales Canada au sujet de la déclaration en question entre le vendredi 10 juin 2022 et l'après-midi du dimanche 12 juin 2022.
Question nLe629 —
Fru Anna Roberts:
En ce qui concerne le service par lequel Anciens Combattants Canada fournit des chiens d'assistance à certains vétérans atteints du TSPT : a) en date de janvier 2020, combien de chiens ont été mis à la disposition des vétérans; b) y a-t-il actuellement un arriéré de demandes de chiens et, si oui, combien de demandes sont en attente ; c) quel est le délai moyen entre la réception d'une demande et le moment où l'ancien combattant reçoit un chien ; d) le gouvernement envisage-t-il de mettre en œuvre des normes nationales pour les chiens d'assistance et, si oui, quand ces normes seront-elles mises en œuvre?
Réponse
Le député. Lawrence MacAulay (ministre des Anciens Combattants et sous-ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, Anciens Combattants Canada reconnaît qu'il existe un intérêt à utiliser des chiens d'assistance pour aider les anciens combattants aux prises avec des problèmes de santé mentale. À l'heure actuelle, Anciens Combattants Canada n'offre pas de couverture directe pour les chiens d'assistance utilisés pour des problèmes de santé mentale. Mais Anciens Combattants Canada continue d'examiner de nouvelles études et recherches pour déterminer son approche future à l'égard des chiens d'assistance en santé mentale. Anciens Combattants Canada est toujours à la recherche de moyens d'améliorer le soutien fondé sur des données probantes pour les anciens combattants tout en assurant la santé et la sécurité des anciens combattants.
En 2015, Anciens Combattants Canada a chargé l'Office des normes générales du Canada d'établir un ensemble de normes nationales pour les chiens en santé mentale. En 2018, l'agence a informé les membres du comité technique, énumérés ci-dessous, qu'elle retirait son intention d'élaborer une norme nationale canadienne pour les chiens d'assistance, car il n'y avait pas de consensus parmi les membres du comité sur la faisabilité de la norme. Par conséquent, l'initiative d'élaborer une norme nationale a été abandonnée. À compter de 2019-2020, grâce au financement du Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille d'Anciens Combattants Canada, Wounded Warriors Canada a établi et met en œuvre des normes nationales pour tous les fournisseurs de chiens d'assistance en SSPT, ainsi que des lignes directrices pour les prescripteurs, fondées sur des preuves cliniques, applicables à tous les demandeurs de chien d'assistance pour le SSPT.
Le comité est composé de 55 membres votants et non votants. Les membres votants comprennent un représentant de l'Office des transports du Canada. de Transports Canada; la Direction de la santé mentale des Forces armées canadiennes, Anciens Combattants Canada; le gouvernement de l'Alberta par Brasseur, Paws Fur Thought; chiens avec ailes Assistance Dog Society; Centre national de dressage de chiens d'assistance inc. par MSAR Elite Service Dogs ; Société des chiens d'assistance spécialisés des Maritimes, Société canine de la Citadelle; par Courageous Companions Inc. Chiens-guides canadiens pour aveugles. Services de chiens-guides de la Colombie-Britannique. Chiens-guides de la Fondation des Lions du Canada. Assistance Dogs International ou ADI. Fédération internationale des chiens-guides, ou IGDF, par Kristine Aanderson Counseling ; Fondation Asista ; Association canadienne des médecins vétérinaires; Centre canadien d'études sur les personnes handicapées; Conseil national des lignes aériennes du Canada; Fondation canadienne des animaux d'assistance; Fondation canadienne des chiens d'assistance ; Propriétaires de chiens-guides du Canada. patrimoine canadien; Conseil des Canadiens avec déficiences, Alberta Service Dog Community; Réseau de ressources pour les malvoyants inc. et des guerriers blessés.
Les membres sans droit de vote comprennent un représentant d'Emploi et Développement social Canada. Ministère des Services sociaux et communautaires du gouvernement de l'Ontario, Vancouver Island Compassion Dogs Society; des chiens d'assistance du Thames Center ; un coach indépendant ; représentant de l'unité canadienne des chiens d'assistance aux vétérans, Indiana Assistance Dog Network, d'Audeamus; de chiens d'assistance COPE ; par Dog Friendship Inc; un coach indépendant ; un représentant de Dominium Assistance Dogs. psychologue? un représentant de la Direction nationale de la Légion royale canadienne, du bureau de la sénatrice Carolyn Stewart Olsen, de l'Université York – Critical Disability Studies. ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse, une personne indépendante; un représentant de l'Université Laval, personne indépendante; un représentant de la Simcoe Trauma Recovery Clinic et quatre personnes indépendantes.
Question nLe631 —
M. John Barlow:
En ce qui concerne la participation gouvernementale, y compris financière, au Conseil consultatif canadien sur la politique alimentaire: a) quel est le montant total fourni aux membres du Conseil à ce jour? b) qui sont les membres actuels et anciens du Conseil, c) quels paramètres de contrôle, le cas échéant, ont été appliqués par la Commission, d) quelles propositions du Conseil, le cas échéant, ont conduit ou mèneront à une législation gouvernementale ?
Réponse
Le député. Marie-Claude Bibeau (ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, à ce jour, aucun financement n'a été accordé aux membres du Conseil consultatif sur la politique alimentaire canadienne ou du CPAC. Comme indiqué dans le mandat du CPAC, AAC remboursera les frais de déplacement, d'hébergement et de repas pertinents et raisonnables directement liés à la participation d'un membre à une réunion du Conseil, conformément aux politiques et lignes directrices du Conseil des finances. Depuis le lancement du conseil en février 2021, toutes les réunions sont virtuelles et aucun frais de déplacement, d'hébergement ou de repas n'a été engagé.
Le CCPAC est composé de membres de l'ensemble du système alimentaire qui rassemblent diverses expertises, expériences et perspectives. Il s'agit notamment de membres du secteur agricole et agroalimentaire, de professionnels de la santé, d'universitaires et de représentants d'organismes à but non lucratif. De plus, l'adhésion au PCCC reflète la diversité géographique et démographique du Canada. Au cours de la première année au pouvoir du CPAC, il est devenu évident que certains membres n'obtenaient pas le soutien dont ils avaient besoin de leur organisation et consacraient trop de temps personnel à l'horaire de travail du conseil.
Lors de la réunion du CPAC du 25 avril 2022, en réponse aux préoccupations concernant les obstacles systémiques à la participation identifiés par les membres du conseil et le grand nombre d'heures passées en dehors des heures de travail, le secrétaire à l'Agriculture et à l'Alimentation a proposé de faire avancer un plan de travail ambitieux une fois grâce à ces qui ont rencontré des obstacles dans leur participation au Conseil. AAC communique actuellement avec les membres du CPAC qui souhaitent recevoir le paiement unique de 4 000 $ pour débourser les fonds.
De plus amples informations sur le conseil, y compris les procès-verbaux de toutes les réunions, sont disponibles sur le site Web du conseil.
Concernant la partie b) de la question, CCPAC a débuté en février 2021 avec 23 membres. Au cours des 16 derniers mois, les trois membres suivants ont démissionné : Rosie Mensah, Chris Hatch et Gisèle Yasmeen.
Les 20 membres actuels du CPAC, dont les biographies sont disponibles sur le site Web du CPAC, sont : Jean-François Archambault, coprésident Sylvie Cloutier, Heather Deck, Julie Dickson Olmstead, coprésident Evan Fraser, Sonny Gray, Marcel Groleau, Lynda Kuhn, Elizabeth Kwan, Joseph LeBlanc, Catherine L. Mah, Larry McIntosh, Lori Nikkel, Denise Philippe, Melana Roberts, Mary Robinson, Brenda Schoepp, Wendy Smith, Avni Soma et Connor Williamson
En ce qui concerne la partie (c) de la question, le CCPAC a tenu six réunions virtuelles depuis sa création, en mars 2021, avril 2021, mai 2021, novembre 2021, janvier 2022 et avril 2022. Les procès-verbaux de toutes les réunions sont affichés sur le site Web du CPAC.
Le CASC a mis sur pied quatre groupes de travail et m'a donné des recommandations préliminaires sur la nutrition scolaire. réduire l'insécurité alimentaire, réduire les pertes et le gaspillage alimentaires et soutenir l'agriculture durable. Chaque groupe de travail s'est réuni plusieurs fois, a mené des recherches indépendantes et fourni des analyses dans le cadre de ses recommandations.
Concernant la partie d de la question, le groupe de travail prendra les recommandations faites au ministre lors des séances du conseil de janvier et d'avril 2022. AAC est en train de rassembler les recommandations des quatre groupes de travail dans un dossier cohérent et d'obtenir l'approbation de commentaires de tous les membres avant que je ne me présente officiellement le dossier. Je réfléchirai avec le gouvernement aux recommandations du conseil pour faire avancer la vision de la politique alimentaire pour le Canada et mettre en œuvre les engagements de la lettre de mandat du ministre.
Question nLe634 —
Fru Leslyn Lewis:
En ce qui concerne le prototype ou le projet pilote d'identité numérique du voyageur de confiance (INVDC) annoncé par le gouvernement en janvier 2018 : (a) quelles étaient les dates de début et de fin du projet pilote, (b) combien de voyageurs canadiens se sont inscrits au projet pilote ; ou s'est inscrit à ce jour si le programme pilote est toujours en cours ; c) les voyageurs ont-ils pu retirer leur consentement à participer au projet pilote et, dans l'affirmative, combien d'entre eux se sont désistés; (d) pour les voyageurs qui ont participé au projet, quel type de données a été partagé (i) avec le gouvernement, (ii) avec des tiers ; e) quels tiers ont reçu les données visées au point d)(ii). f) quelles technologies INVDC spécifiques l'État teste-t-il et quels sont les paramètres de ces tests ; g) quels (i) avantages, (ii) problèmes de l'INVDC ont été identifiés par le projet à ce jour ; (h) certains responsables gouvernementaux ont-ils averti des risques liés à la participation à l'INVDC et, dans l'affirmative, quels en sont les détails ; (i) quel est le total des dépenses liées à l'INVDC en 2018, ventilé par type de poste et type de dépense ; j) quels sont les paramètres utilisés pour évaluer le projet et comment le projet s'est-il comporté à ce jour par rapport à ces paramètres; k) quels sont les détails des documents relatifs ou faisant référence à l'initiative INVDC de quelque manière que ce soit, y compris ; pour chacun d'eux, (i) date, (ii) expéditeur, (iii) destinataire, (iv) titre, (v) objet, (vi) résumé du contenu, (vii) numéro de dossier, (viii) type de document (informations mémo, correspondance, etc.). ) ?
Réponse
Le député. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le programme pilote Trusted Traveler Digital Identity (INVDC) a été officiellement annoncé en janvier 2018. Cependant, le programme pilote n'a pas encore commencé. La pandémie a entraîné l'interruption des déplacements non essentiels et donc des retards dans la planification et la mise en œuvre des projets.
En réponse au point a) de la question, aucune date de début n'a été fixée pour le moment.
En réponse au point b) de la question, cette information n'est pas disponible. Cependant, le nombre de participants sera déterminé par les compagnies aériennes participantes.
En réponse au point c) de la question, cette information n'est pas disponible. Cependant, l'adhésion au projet pilote serait entièrement volontaire pour les voyageurs éligibles. Le voyageur reste maître de ses données tout au long du voyage et peut se retirer à tout moment. Les processus manuels resteront en place pour les voyageurs qui choisissent de ne pas participer.
En réponse au point d) de la question, cette information n'est pas disponible. Cependant, les informations proposées pour être partagées comprendront des données dérivées du passeport électronique utilisé pour le projet pilote.
En réponse au point e) de la question, ces informations ne sont pas disponibles car le projet pilote n'a pas été lancé.
En réponse au point f) de la question, cette information n'est pas disponible. Cependant, avant le report du projet pilote, les technologies proposées pour utilisation comprenaient la technologie des registres distribués, la technologie biométrique et la cryptographie.
En réponse au point g) i) de la question, la vérification des documents de voyage et de l'identité du voyageur fait partie intégrante de la sûreté aérienne et de la prestation de services. La pratique actuelle consistant à vérifier manuellement diverses formes d'identification des voyageurs, y compris les passeports et les cartes d'embarquement, à plusieurs reprises pendant les vols, peut être gourmande en ressources, insalubre et sujette à l'erreur humaine. Les bénéfices attendus pour les voyageurs participants dépendent de leur capacité à utiliser les technologies sans contact dans ce projet.
Le point g) (ii) de la question ne s'applique pas car le projet pilote a été reporté en raison de la pandémie.
En réponse au point h) de la question, ni le ministère ni les partenaires du projet n'ont été informés des risques associés à la participation au projet pilote.
En réponse au point i) de la question, ce projet repose sur des contributions volontaires des partenaires du projet, chacun d'eux étant responsable des coûts liés à sa participation. Les partenaires du projet sont : le gouvernement du Canada, le gouvernement des Pays-Bas, Air Canada, Royal Dutch Airlines, les aéroports internationaux de Toronto, Montréal et Schiphol et le Forum économique mondial.
À ce jour, Transports Canada a dépensé 428 671 $ en salaires et 220 830 $ en coûts non salariaux. Concernant les coûts non salariaux, la répartition du montant est la suivante : 38 650 $ en frais de déplacement, 177 351 $ en frais informatiques pour les consultants en TI et 7 902 $ en licences de logiciels.
Le budget de 2021 propose 105,3 millions de dollars sur cinq ans à compter de 2021-2022, avec 28,7 millions de dollars restants en amortissement et 10,2 millions de dollars par année en cours pour que Transports Canada travaille avec des partenaires internationaux pour faire avancer le projet pilote INVDC.
Le point j) de la question ne s'applique pas, car le projet pilote a été reporté en raison de la pandémie. Cependant, le cadre de mise en œuvre et de rendement proposé incluait des paramètres liés au rendement technique, à l'expérience des voyageurs et au temps de traitement des voyageurs.
En réponse à la question (k) de la question, Transports Canada a mené une recherche préliminaire approfondie pour déterminer la quantité d'information que la question couvrirait, ainsi que le temps requis pour préparer une réponse détaillée. Transports Canada a conclu que la préparation et la validation d'une réponse complète à cette question n'est pas possible dans les délais prévus et peut entraîner la publication d'informations incomplètes et trompeuses.
Question nLe638 —
Fru Rachel Blaney:
En ce qui concerne le projet pilote d'intégration d'Anciens Combattants Canada (ACC) : a) comment le projet pilote est-il structuré ? (b) qui prend les décisions; c) quels sont les critères pour décider de retirer ou non un ancien combattant des procédures directes; (d) le gestionnaire de cas actuel ou désigné est invité à commenter le cas avant qu'une décision ne soit prise quant au retrait d'un ancien combattant de la gestion directe de cas; e) s'il existe un processus d'examen et comment il fonctionne; f) comment l'ancien combattant est avisé de la décision concernant son cas; (g) si l'ancien combattant n'est pas d'accord avec la décision, il peut faire appel; h) quel processus est suivi si un travailleur des services aux anciens combattants souhaite contester le transfert d'un cas de la gestion de cas à l'assistance guidée dans le cadre de ce projet pilote; (i) l'ancien combattant a-t-il la possibilité de retourner à la gestion de cas si l'aide guidée à l'achèvement du projet pilote ne fonctionne pas pour lui ?
Réponse
Le député. Lawrence MacAulay (ministre des Anciens Combattants et sous-ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, pour répondre aux parties (a) à (i) de la question, la gestion de cas fait partie du service continu d'Anciens Combattants Canada.
Anciens Combattants Canada fournit des services en fonction des besoins, des risques et des complexités de la situation de chaque ancien combattant.
La gestion de cas est un service offert pour soutenir les vétérans qui ont des besoins complexes non satisfaits et qui doivent surmonter de multiples défis. Vous n'avez pas besoin de présenter une demande pour accéder aux services de gestion de cas. Un outil de dépistage est utilisé pour déterminer le niveau de besoin et de risque pour les vétérans et la complexité de leur situation afin d'assurer le niveau de service approprié. Si les besoins d'un ancien combattant sont complexes, un gestionnaire de cas lui est assigné après la présélection.
Tout d'abord, les intervenants vétérans reçoivent une évaluation holistique basée sur les sept domaines du bien-être : santé, objectif, finances, inclusion sociale, vie quotidienne, logement et environnement naturel, environnement culturel et social, afin de déterminer leurs besoins actuels. Ils travaillent avec leur gestionnaire de cas assigné pour fixer des objectifs qui leur permettent de devenir aussi indépendants que possible tout en bénéficiant d'une meilleure santé et d'un niveau de bien-être accru. Dans le cadre du processus de gestion de cas, les besoins des vétérans sont continuellement évalués en collaboration entre les vétérans et leur gestionnaire de cas.
La surveillance et l'évaluation continues des progrès aident à répondre aux besoins des vétérans et à atteindre les objectifs établis. Les gestionnaires de cas discutent de la résiliation définitive des services de gestion de cas avec leurs clients vétérans, et la décision est prise d'un commun accord entre le vétéran et le gestionnaire de cas. Le travailleur social discute du continuum de services, qui comprend les services de soutien guidés bénévoles offerts par les anciens combattants, ou VSO, à la fin du cas.
Au fur et à mesure que les vétérans reçoivent des services de soutien guidés, les VSA examinent leurs progrès, identifient les besoins non satisfaits qui nécessiteraient un soutien à la gestion de cas et peuvent les rediriger vers la gestion de cas lorsque le VSA et le vétéran déterminent qu'il s'agit du niveau de service approprié.
Les vétérans peuvent retourner aux services de gestion de cas à tout moment pour répondre à leurs besoins non satisfaits. Il n'y a pas de processus de demande ou d'appel pour déterminer le niveau de service que les anciens combattants reçoivent. en fonction de leurs besoins et de leur complexité, du niveau de risque et des indicateurs de risque recommandant le recours à la gestion de cas si nécessaire. Lorsque les anciens combattants n'ont plus de besoins complexes et n'ont plus besoin du soutien offert par les services de gestion de cas, ils peuvent passer au niveau de service suivant, soit le soutien guidé ou l'aide ciblée administrée par les ASV.
Le programme pilote d'intégration s'est déroulé du 2 juillet au 30 septembre 2021. Le projet pilote a permis au Ministère d'examiner le processus administratif qui devait être rationalisé et les obstacles qui devaient être surmontés pour que les vétérans puissent passer au niveau de service approprié lorsque les cas de service administratif ne sont plus nécessaires ou ne correspondent plus aux besoins. Cette approche visait à rationaliser le processus administratif pour permettre aux intervenants de consacrer plus de temps aux vétérans les plus vulnérables et à ceux qui présentent des cas plus complexes. L'objectif est d'améliorer leur bien-être en donnant aux anciens combattants qui n'ont plus besoin de ce niveau de service la possibilité de passer à un soutien guidé ou à une assistance ciblée lorsque le gestionnaire de cas et l'ancien combattant conviennent que les services de gestion de cas ne sont plus le niveau de service requis. . .
Question nLe641 —
M. Rick Perkins:
En ce qui concerne le ministère des Pêches et des Océans (MPO) et le sanctuaire marin d'Eastern Canyons : (a) des recherches ont été menées par le MPO indiquant que la pêche au flétan dans le sanctuaire marin d'Eastern Canyons a un effet négatif sur les gorgones et, si oui, quels détails , y compris les conclusions, de cette recherche ? b) le MPO a-t-il tenu compte de l'impact potentiel des changements climatiques et des tempêtes sur cet écosystème particulier avant d'annoncer la création du refuge marin Eastern Canyons, et si oui, quels sont les impacts? les détails, y compris les conclusions, de ces analyses ?
Réponse
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur. Monsieur le président, en réponse à la partie a) de la question, le refuge marin des canyons de l'Est, ou RMCO, est unique en ce sens qu'il abrite l'une des plus grandes concentrations connues de grandes sirènes d'eau froide au Canada atlantique, ainsi qu'un ensemble de canyons sous-marins adjacents, qui relient les eaux peu profondes du plateau continental aux eaux profondes de la plaine abyssale. La RMCO abrite également le seul récif corallien vivant connu de Lophelia pertusa au Canada atlantique, la zone de conservation du corail de Lophelia, ou ZCCL, qui a été incorporée dans les limites du sanctuaire.
Il existe une littérature scientifique montrant les effets négatifs de la pêche de fond sur les zones de fond sensibles, y compris les coraux d'eau froide. La littérature montre que les engins de pêche de fond ont des effets négatifs sur les coraux d'eau froide. L'impact de la palangre sur les coraux d'eau froide peut être important, en particulier pendant la croissance et la récupération ou après la perte d'un engin. Grâce à de vastes consultations, le MPO a pu répondre aux préoccupations de l'industrie et un consensus a été atteint qui permet une pêche à la palangre au sol relativement petite qui nécessite une couverture d'observateurs à 100 % en mer et un engagement à poursuivre les travaux sur le fonctionnement des engins pour les pêcheurs opérant à proximité. fermé. domaines. La zone de haut de pente des petites et grandes sirènes de la RMCO a chevauché la zone de débarquement des palangres à flétan entre 2008 et 2017. La pêche à la ligne de fond peut avoir lieu sur des affleurements rocheux normalement inaccessibles aux chalutiers. Ces affleurements représentent un habitat important pour la plupart des coraux d'eau froide trouvés dans la RMCO.
En 1999, le MPO a ajouté les coraux d'eau froide à la liste des prises accessoires enregistrées par les observateurs des pêches maritimes travaillant sur des navires pêchant au large de la Nouvelle-Écosse. Entre 2000 et 2021, des prises accessoires de coraux ont été signalées lors de la pêche à la palangre dans des zones où la présence de coraux est connue sur le plateau continental écossais, à savoir les gorges orientales, la zone du chenal du nord-est et la zone du canyon du Gully. L'incidence des prises accessoires de coraux lors des sorties à la palangre de fond dans la zone des gorges orientales est de 1 % et, lorsqu'elle est mise à l'échelle des limites de la RMCO le 27 juillet 2021, l'incidence des prises accessoires dans la zone passe à 1,3 %.
La littérature scientifique ainsi que les observations directes de l'habitat corallien sur le plateau écossais suggèrent que la plupart des dommages causés aux coraux d'eau froide par les palangres démersales ne sont pas observés dans les prises accessoires, mais restent sur le fond sous la forme de "chocs", de "casses". " , "hameçons" dans le corail ou lignes "perdues". Les scientifiques du MPO ont effectué des recherches approfondies sur ce sujet. Ainsi, les prises accessoires provenant des données des observateurs ne représentent probablement qu'une petite fraction de l'impact total de la pêche à la palangre.
En conclusion, toute la littérature scientifique évaluée par des pairs ainsi que les études scientifiques du MPO et les données des observateurs des pêches montrent que les engins de pêche de fond n'ont aucun effet négatif sur les coraux d'eau froide. Des résultats récents ont montré qu'il y avait très peu de nouveaux recrutements de Lophelia pertusa jusqu'à 11 ans après l'entrée en vigueur de la fermeture de la ZCCL, indiquant peut-être que l'étendue de l'impact s'étend dans le temps et peut affecter la reproduction.
En ce qui concerne la partie (b) de la question, la recherche sur les changements climatiques dans la région de la RMCO est en cours et le MPO a déployé des efforts au cours des dernières années pour intégrer les enjeux liés aux changements climatiques dans le processus de recherche. Les impacts potentiels du changement climatique sur la RMCO et ailleurs dans le réseau biorégional écossais comprennent l'augmentation de la température de la mer, l'acidification des océans et la réduction de la disponibilité de l'oxygène dissous. La RMCO protège une vaste zone frontalière en eau profonde estimée à plus de 2 000 mètres de profondeur, avec des profondeurs de canyon peu profondes de l'ordre de centaines de mètres. En raison de la profondeur du site, les effets des tempêtes sur les organismes benthiques tels que les coraux devraient être indirects et liés à l'introduction de sédiments du plateau. Bien que l'on s'attende à ce que l'impact de ces tempêtes épisodiques soit minime, des études plus directes sont nécessaires.
habitat à l'échelle du bassin et a montré que les coraux des eaux profondes de l'Atlantique Nord pourraient subir une réduction significative de l'habitat convenable d'ici 2100 en raison du changement climatique. Une réévaluation régionale de la répartition projetée de la sirène Paragorgia arborea pour l'Atlantique Nord-Ouest a été récemment achevée, y compris des projections pour 2046-2065 qui intègrent les futurs climats marins. Des zones, y compris des zones de la RMCO, ont été désignées dans la zone de pente supérieure de la section est pour rester propices à la plantation d'arbres riverains au moins jusqu'au milieu du siècle. Les études conviennent qu'un habitat convenable existe dans les parties peu profondes de la RMCO dans les conditions actuelles, mais leurs prévisions futures diffèrent considérablement.
Question nLe642 —
M. Rick Perkins:
En ce qui concerne le ministère des Pêches et des Océans (MPO) et les permis de pêche, du 1estjanvier 2016 et ventilation par année: a) quel était le budget du MPO pour la mise en œuvre de la politique de vente "au comptoir"; b) quelle est la ventilation des données en a) par type et nature de permis; c) combien de licences ont été acquises, ventilées par type de licence et par type ?
Réponse
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s'est engagé à élargir l'accès à la pêche fondée sur les droits pour les peuples autochtones afin d'assurer un gagne-pain décent aux 35 États signataires de traités de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Gaspésie. L'un des principes clés de la poursuite de la mise en œuvre du droit à la pêche de subsistance est que l'effort de pêche n'augmente pas. Ce principe permet de s'assurer que les objectifs de conservation continuent d'être atteints au profit de tous les pêcheurs actuels et futurs. Pour respecter ce principe, le gouvernement du Canada fournira un accès supplémentaire aux Premières Nations en puisant dans les permis existants, c.-à-d. permis obtenus de Pêches et Océans Canada ou du MPO, en renonçant volontairement à des permis qu'ils n'ont même pas renouvelés par l'acquisition de permis supplémentaires soutenus par des fonds fédéraux dans le cadre d'une approche OTC.
Bien que les exemptions volontaires de licence dans les industries OTC et soutenues par le gouvernement fédéral aient été l'approche du gouvernement depuis l'Initiative post-Marshall, puis les pêches commerciales intégrées de l'Atlantique, cette approche est également un élément du processus de négociation actuel de l'accord de réconciliation des droits, ou RTA, et , plus récemment, la nouvelle voie annoncée par le ministre des Pêches et des Océans en mars 2021 pour que le ministère et une communauté conviennent qu'un plan de pêche de subsistance soit élaboré par la communauté et une autorisation délivrée par le ministère, sous réserve de l'accès disponible. Le reste de la réponse à cette demande se concentre sur cette dernière initiative.
Avec le lancement du processus ACR en 2017, des fonds ont été mis à disposition, par le biais d'accords signés, pour permettre aux communautés d'accéder en fonction de leurs besoins. Étant donné que les négociations de l'ACR n'ont pas abouti dans certaines communautés, le Ministère a obtenu une flexibilité supplémentaire en 2020 pour utiliser les fonds de l'ACR pour obtenir un accès immédiat dans les cas où le mandat de l'ACR a été rejeté mais que la communauté choisit plutôt de poursuivre un plan de pêche modéré . Quant au montant du financement, c'est une question de secret du Cabinet et de négociations confidentielles avec les signataires des traités.
En plus de cette nouvelle flexibilité, le MPO Maritimes et les Régions du Golfe ont initié plusieurs processus d'expression d'intérêt pour les titulaires de permis de pêche commerciale au homard qui souhaitent annuler ou réduire leur participation à la pêche en échange d'une compensation financière. L'un des critères clés de ces processus continus est que les licences sont obtenues non seulement sur la base de la volonté de l'acheteur et du vendeur, mais également sur la juste valeur marchande. L'approche de l'OTC pour accroître l'accès aux pêches est bien établie et a été utilisée très efficacement par les participants à l'Initiative des pêches commerciales intégrées de l'Atlantique et les communautés signataires des ACR sur une base continue.
Question nLe644 —
M. Adam Chambers:
En ce qui concerne le partage d'informations entre la GRC et le gouvernement concernant les personnes et les entités impliquées dans des manifestations concernant l'utilisation par le gouvernement de la législation d'urgence en février 2022 pour apporter leurs comptes aux institutions financières : a) combien (i) de personnes physiques , (ii) des sociétés, (iii) d'autres entités, avaient divulgué leurs informations ; b) à combien de destinataires les renseignements sur les personnes ou entités en a) ont-ils été divulgués; (c) qui sont les bénéficiaires en (b); (d) quelles données d'identification faisaient partie des informations divulguées (e) quelle était la méthode de communication et qu'est-ce qui a été fait pour assurer la confidentialité des informations personnelles ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse au point a) de la question, la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, a émis 57 communications distinctes concernant diverses entités, 62 personnes nommées dans la communication et 17 entreprises nommées dans la communication. Aucun autre appareil n'est mentionné dans ces messages.
En réponse à (b), les informations ont été partagées avec env. cinquante institutions financières.
En réponse à c), par exemple, la GRC a fourni des renseignements aux banques, à l'Association des banquiers canadiens, à l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières, aux autorités canadiennes en valeurs mobilières, à l'Association canadienne des courtiers de fonds mutuels et aux coopératives de crédit.
En réponse au point d), les informations fournies incluent, mais sans s'y limiter : nom et prénom, date de naissance, adresses personnelles, véhicules immatriculés et associés, sociétés associées et numéros de téléphone.
En réponse à (e), la GRC a divulgué l'information par courriel non crypté, car l'information était désignée Protégé A. Les divulgations ont été faites à des personnes-ressources précises au sein des équipes de sécurité et de lutte contre le blanchiment d'argent des institutions recevant des fonds. ceci pour protéger les informations personnelles. De plus, la GRC a maintenu la confidentialité de ces renseignements dans le Système national de rapports de la police, ou SIRP, conformément à ses politiques internes concernant la collecte, la conservation et la protection des renseignements.
Question nLe646 —
M. Stephen Ellis:
En ce qui concerne le personnel du ministère des Pêches et des Océans (MPO), au 14 juin 2022 : (a) quel est le nombre total d'employés au niveau de directeur général ou au-dessus, (b) combien d'employés en (a) ont études de biologie · (c ) quelles sont les coordonnées de chaque officier du rang de directeur général ou supérieur qui détient une telle formation, y compris pour chacun, (i) leur titre de poste, (ii) leurs grades ou diplômes pertinents ?
Réponse
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur. président, en réponse à la partie (a) de la question, il y avait 65 employés le 14 juin 2022.
En réponse à la question b), 20 salariés ont étudié les sciences naturelles et 12 d'entre eux ont étudié la biologie.
De plus, les employés du MPO en 2009 occupaient un poste en sciences naturelles, par exemple dans les sciences biologiques, la chimie, la recherche scientifique ou les sciences naturelles, et ils devaient donc avoir une formation en sciences naturelles au moment de l'embauche.
En réponse à la question (c), 11 des 12 employés ont un BSc en biologie, 2 un BSc en biologie marine et 1 un doctorat. en biologie, tous issus d'institutions différentes. Leurs titres ne sont pas divulgués pour protéger leur identité et se conformer à la loi sur la liberté d'information et à la loi sur la protection des renseignements personnels.
Question nLe647 —
M. Warren Steinley:
En ce qui concerne les missions diplomatiques canadiennes à l'étranger : (a) le personnel diplomatique canadien ou le personnel employé localement a-t-il participé à une activité de la Journée de la Russie en 2022 ? (b) si la réponse à (a) est affirmative, dans quelle ville chacune de ces activités a eu lieu et lesquelles de ces activités ont eu lieu à la mission diplomatique russe ; c) quels sont le nom et le titre du représentant du Canada dans chacune des activités visées au sous-alinéa b) d) si la personne visée au sous-alinéa c) n'était pas le chef de mission, quand était-ce le chef de mission informé de la participation de chaque représentant e) quand ( (i) ) l'administration centrale d'Affaires mondiales Canada, (ii) le ministre des Affaires étrangères ou son cabinet a-t-il été informé de la présence de chaque représentant?
Réponse
Le député. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire du secrétaire d'État, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse globale approuvée par les ministres canadiens des Affaires mondiales.
En réponse aux parties (a) à (e) de la question, le Canada offre un soutien indéfectible à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Il a également joué un rôle de premier plan dans les efforts internationaux pour soutenir l'Ukraine et continuera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour tenir le président Poutine et ses complices responsables tout en soutenant l'Ukraine contre l'invasion illégale de la Russie.
Affaires mondiales Canada a envoyé des instructions à son personnel travaillant dans des missions diplomatiques à travers le monde, leur demandant de ne pas assister à des réunions ou à des événements organisés par le gouvernement russe.
Le secrétaire d'État a fermement condamné l'invasion non provoquée et injustifiée de l'Ukraine par le président Poutine et a annoncé une série sans précédent de sanctions contre ceux qui prônaient la guerre d'agression de la Russie. Le ministre a précisé que les relations régulières avec la Russie et ses représentants ont cessé.
Un représentant canadien n'aurait pas dû assister à cet événement tenu à l'ambassade de Russie, et aucun représentant canadien n'assistera à un tel événement à l'avenir.
Question nLe651 —
M. Scott Davidson:
En ce qui concerne la Commission de la capitale nationale (CCN) et la maison O'Brien au lac Meech : a) quelles mesures précises, le cas échéant, la CCN a-t-elle prises pour entretenir la propriété et l'empêcher de se détériorer entre le 1.estnovembre 2019 et 16 juin 2022 ; b) à quelles dates, entre le 1estNovembre 2019 et 16 juin 2022, la maison était sans locataire ou locataires. c) quelles mesures, le cas échéant, sont prévues par la CCN au cours de la prochaine année pour effectuer les réparations ou les améliorations nécessaires à la propriété après qu'elle a été inoccupée pendant une période comprise entre le 1estnovembre 2019 et 16 juin 2022 ; d) qui était le locataire ou le détenteur de l'entretien du bien entre le 1.estnovembre 2019 et 16 juin 2022 ; e) combien CNC a dépensé pour rénover la propriété en 2018; (f) quelle est la distribution du montant en (e)?
Réponse
Anthony Housefather (secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, la CCN engage les services d'une société de gestion immobilière pour s'occuper de la propriété de la maison O'Brien. Les mesures prises pour entretenir la propriété comprennent, mais sans s'y limiter, l'entretien extérieur tel que l'aménagement paysager et le déneigement. nettoyage; les réparations ; et la sécurité des bâtiments.
Concernant la partie b) de la question, le bâtiment était vide durant cette période.
En ce qui concerne la partie (c), CNC ne prévoit aucune réparation ou amélioration au cours de l'année à venir, car la propriété est entretenue en permanence par une société de gestion immobilière sous contrat.
En ce qui concerne la partie d) de la question, CNC était responsable de l'entretien de la propriété entre ces dates.
En ce qui concerne la partie (e) de la question, le coût pour l'exercice 2018 (d'avril 2017 à mars 2018) était de 4 226 782,24 $. Ces dépenses font partie du vaste projet de rénovation qui a eu lieu entre les exercices 2016-2017 et 2020-2021, au cours duquel CNC a dépensé un total de 4 850 873 $.
Concernant la partie f) de la question, l'information demandée n'est pas immédiatement disponible dans les systèmes de surveillance de la CCN. Une recherche manuelle exhaustive serait nécessaire pour fournir une réponse complète. Cette opération ne peut pas être effectuée dans le délai spécifié.
Question nLe658 —
Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le programme d'enfants disparus après l'école - financement du soutien communautaire et recherche de tombes anonymes : a) combien de demandes de soutien ont été reçues depuis le début du programme en juin 2021 ; b) parmi les demandes en (a) , combien de demandes d'aide ont été rejetées c) parmi les demandes en a), combien de demandes sont encore en cours de traitement ?
Réponse
Jaime Battiste (secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, concernant les relations Couronne-Autochtones et les programmes d'Affaires du Nord Canada, la réponse est : En ce qui concerne la partie (a) de la question, en juin 2021, le programme Enfants disparus dans les pensionnats - soutien communautaire a reçu 106 demandes, pour un total de 214 180 $ 0,918 en financement demandé par les communautés/organisations autochtones.
En ce qui concerne la partie (b) de la question, un total de quatre demandes ont été rejetées dans le cadre du Programme des enfants disparus des pensionnats - Financement d'aide communautaire. De plus, deux demandes ont été retirées et une a été redirigée vers un autre programme fédéral et a reçu un financement.
En ce qui concerne la partie c) de la question, toutes les demandes soumises seront prises en considération pour un financement. À ce jour, le programme a reçu 106 demandes d'aide financière, dont 84 ont été approuvées pour un financement total de 89 994 897 $ et 7 ont été retirées, redirigées ou refusées. On peut se référer à la réponse à la partie b) de la question. Actuellement, 15 demandes de soutien financier sont en cours de traitement.
Question nLe663 —
M. Gord Jones:
En ce qui concerne la modélisation des décès liés aux opioïdes de l'Agence de la santé publique du Canada : a) à compter du 15 décembre 2021, l'Agence mettra à jour son modèle tous les trimestres, comme elle s'est publiquement engagée à le faire d'ici cette date; b) si la réponse à a) est oui, quand la première mise à jour trimestrielle a-t-elle été publiée ; c) si le modèle visé au sous-alinéa b) n'a pas été publié, quelle est la raison de cette décision; d) si la réponse à a) est non, pourquoi l'organisation n'a-t-elle pas rempli cette obligation ?
Réponse
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et sous-ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le Service de santé publique du Canada, ou ASPC, publie des données de surveillance nationales à jour, c.-à-d. rapports sur les décès, les hospitalisations et les interventions médicales d'urgence liés aux opioïdes et aux stimulants, tous les trois mois, en mars, juin. , septembre et décembre.
Les informations de modélisation sont mises à jour tous les six mois avec les données de surveillance nationales. La dernière version de la modélisation, datée du 23 juin 2022, est disponible au lien suivant : https://www.canada.ca/en/health-canada/services/opioids/data-surveillance-research/modeling-deaths- surdose- opioïdes-covid-19.html
La première publication des projections du modèle a eu lieu en octobre 2020. Par la suite, elles sont publiées tous les six mois à compter de décembre 2020. L'ASPC publie les projections du modèle tous les six mois en raison de l'utilisation de deux cycles de données de surveillance observées, c.-à-d. six mois de données nous permettent de faire des mises à jour plus fiables et fondées sur des preuves pour les hypothèses du modèle.
Question nLe668 —
M.Alistair McGregor:
En ce qui concerne la rétention des migrants : a) combien de mineurs ont été séparés d'au moins un parent depuis 2021, ventilé par trimestre ; (b) L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) entend-elle toujours respecter son obligation de publier des statistiques nationales sur les mineurs séparés d'au moins un parent? c) quand l'ASFC prévoit-elle publier des statistiques sur les mineurs séparés d'au moins un parent; d) y a-t-il eu des changements de politique qui ont conduit à la décision de publier des statistiques uniquement lorsque le mineur a été séparé de ses deux parents ; e) comment mesure-t-elle la conformité de l'ASFC à la Directive nationale sur la détention ou l'hébergement des mineurs (la Directive)? f) dans combien de cas l'ASFC n'a-t-elle pas été en mesure de maintenir l'unité familiale dans le cas de mineurs en vertu de la partie 8 de la directive depuis 2017, ventilé par année?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, en janvier 2022, l'ASFC a commencé à suivre manuellement les cas mineurs de séparation. Avant cette date, l'ASFC ne faisait pas le suivi des données spécifiquement liées aux mineurs qui avaient été séparés d'un parent. Par conséquent, il n'est pas en mesure de fournir des statistiques rétrospectives. Au quatrième trimestre de l'exercice 2021-2022, deux mineurs ont été temporairement séparés de leur parent accompagnateur. Le premier trimestre de l'exercice 2022-2023 est toujours en cours, mais jusqu'à présent quatre mineurs ont été temporairement séparés de leurs parents. Dans tous les cas, pour les années 2021-2022 et 2022-2023, les mineurs ont été réunis avec leur famille le même jour.
En réponse à la partie (b) de la question, l'ASFC commencera à publier des statistiques sur le nombre de mineurs qui ont été séparés d'un parent ou d'un tuteur qui les accompagne, qui font l'objet d'une ordonnance de détention ou qui sont placés sous la garde d'un une autre entité. que le parent ou le tuteur.
En réponse à la partie (c) de la question, à partir de janvier 2022, l'ASFC fournira des statistiques sur les mineurs séparés aux parties prenantes externes et sur demande. Les organismes externes comprennent, sans toutefois s'y limiter, le Conseil canadien pour les réfugiés, le HCR, la Croix-Rouge canadienne, Human Rights Watch, Amnistie internationale, le Centre d'excellence en migration pour la protection des enfants et Action Réfugiés Montréal. Les statistiques sur les mineurs séparés commenceront à être publiées à l'automne 2022.
En réponse à la partie (d) de la question, le 16 décembre 2021, le bulletin opérationnel révisé intitulé « Signaler au Centre des opérations frontalières toutes les situations dans lesquelles ce mineur est détenu, hébergé ou séparé d'un accompagnant » a été finalisé. . et publié à l'échelle nationale. La fiche ci-dessus décrit les obligations déclaratives en cas de divorce d'un mineur. L'ASFC examine chaque rapport et surveille ces informations en vue de les publier à partir de l'automne 2022. De nouvelles statistiques sur la séparation des jeunes seront publiées à l'automne 2022.
En réponse à la partie e) de la question, l'article 60 de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, ou LIPR, réaffirme le principe selon lequel la détention d'un mineur doit être un dernier recours, compte tenu des autres motifs et critères applicables, y compris le meilleur l'intérêt de l'enfant et les alternatives possibles à la privation de liberté. En reconnaissance de cela et conformément aux directives ministérielles émises par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, l'ASFC a élaboré les Lignes directrices nationales sur la détention ou le logement des jeunes et les Normes nationales sur la détention des jeunes non-résidents. accompagné. Ces documents sont destinés à un usage opérationnel et adoptent une approche équilibrée pour obtenir des résultats meilleurs et cohérents pour les jeunes touchés par le système national d'immigration du Canada. L'ASFC avise également la Croix-Rouge canadienne de tout mineur non accompagné détenu. La Croix-Rouge canadienne assure la surveillance de la détention liée à l'immigration pour aider l'ASFC à s'assurer que les personnes détenues en vertu de la LIPR sont traitées conformément aux normes de détention applicables et aux instruments internationaux dont le Canada est signataire. L'ASFC a commencé à recueillir et à publier des données sur les jeunes détenus et hébergés en 2017 après la publication de la directive ministérielle. À partir de janvier 2022, les données sur les mineurs séparés continueront d'être suivies manuellement.
En réponse à la partie f) de la question, au cours du quatrième trimestre de l'exercice 20212022, il y a eu un cas où l'unité familiale n'a pas été maintenue et des mineurs ont été séparés de leur parent accompagnateur. Les deux mineurs en question ont retrouvé leur parent plus tard dans la journée.
Le premier trimestre de l'exercice 2022-2023 est toujours en cours, mais il y a eu deux cas impliquant des mineurs où l'ASFC n'a pas été en mesure de maintenir l'unité familiale. Dans un tel cas, les mineurs étaient séparés d'un chaperon adulte jusqu'à ce que l'identité de l'adulte soit établie. Les parents et les tuteurs des deux mineurs ont été identifiés et les mineurs pourraient être réunis avec leurs familles plus tard dans la journée. Dans le second cas, les mineurs ont été laissés avec l'un des parents, tandis que l'autre a été détenu. Dans ce cas, l'autre parent a pu être réuni avec le reste de la famille plus tard dans la journée.
Question nLe670 —
M. Scott Reid:
En ce qui concerne la Gendarmerie royale du Canada (GRC): a) combien de défibrillateurs externes automatisés (DEA) la GRC possède, (i) au total, (ii) par emplacement, province ou ministère; (b) sur 1estJanvier 2011 combien de DEA ont été achetés par la GRC par année d'achat. c) à partir du 1estJanvier 2011, quel a été le montant total dépensé pour l'achat, l'utilisation et l'entretien du DEA, ventilé par année ? d) y a-t-il des instruments (tels que des contrats, des RFP, des RFI ou des processus concurrentiels) actifs, en cours, en vigueur ou en cours de négociation pour l'achat ou la maintenance de DEA ? e) en ce qui concerne l'alinéa d), pour chaque acte, quel était (i) l'acte en question, (ii) la date à laquelle il est entré en vigueur ou la date à laquelle il a été publié, selon le cas , (iii) le but de ; f) à partir du 1estEn janvier 2011, des documents d'information sur le DEA ont été fournis au ministre de la Sécurité publique, au Cabinet du ministre de la Sécurité publique, au Cabinet du sous-ministre de la Sécurité publique ou au Commissariat de la GRC. g) dans chaque cas en f), quelle était (i) la date à laquelle la documentation a été déposée, (ii) le destinataire ou le bureau auquel les documents ont été remis, (iii) l'objet de la documentation soumise ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le président, en réponse aux parties (a) à (e) de la question, le système organisationnel de gestion financière de la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, n'enregistre pas cette information avec autant de détails. Il est donc impossible d'obtenir ces informations sans procéder à une vérification manuelle approfondie des comptes, qui n'a pu être effectuée dans les délais impartis.
En ce qui concerne la partie (f) de la question, le 13 novembre 2014, le cabinet du ministre a demandé de façon informelle des renseignements sur l'utilisation et la disponibilité des défibrillateurs externes automatisés par la GRC.
En ce qui concerne les parties (g)(i), (ii) et (iii) de la question, le document a été transmis au cabinet du ministre par le Bureau des services exécutifs et des relations ministérielles. le Bureau du secrétaire à la Sécurité publique et à la Protection civile; et l'utilisation et la disponibilité de défibrillateurs externes automatisés
Nos recherches n'ont donné aucun autre résultat.
Question nLe684 —
M. James Bezan:
En ce qui concerne les demandes de réinstallation de ressortissants afghans qui ont aidé le gouvernement canadien, par 20 juin 2022 : a) combien de demandes le gouvernement a-t-il (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées; b) quels étaient les motifs de refus mentionnés en a) (iii); (c) parmi les demandeurs nommés en (a), combien (i) sont encore en Afghanistan, (ii) attendent dans un pays tiers, (iii) sont au Canada, (d) selon les renseignements gouvernementaux, combien de demandeurs (i) ont été tués ou soupçonnés d'avoir été tués, (ii) emprisonnés ou punis de quelque manière que ce soit par les talibans ?
Réponse
Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur. président, par Au 20 juin 2022, le gouvernement du Canada avait reçu 14 951 demandes personnelles pour le Programme de mesures spéciales en matière d'immigration. De ce nombre, 10 734 demandes ont été approuvées, y compris les arrivées au Canada, et 8 demandes ont été rejetées en raison de l'admissibilité ou de l'admissibilité.
Parmi ces demandes, 4 422 sont à divers stades de traitement en Afghanistan. 3 268 se trouvent dans des pays autres que l'Afghanistan et le Canada. et 7 165 demandes ont atteint le Canada.
En réponse à la partie d) de la question, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada n'est pas en mesure de fournir une réponse car le ministère ne fait pas le suivi de ce type d'information.
Question nLe685 —
M. James Bezan:
Concernant la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans en 2021 : quels sont les détails de toutes les communications entre Affaires mondiales Canada (AMC) et les talibans depuis octobre 2021, y compris pour chacun (i) la date, (ii) les titres des représentants de l'AMC, (iii ) titres des représentants talibans, (iii) moyens de communication (e-mail, rencontre en face-à-face, etc.), (v) résumé du contenu, y compris les sujets abordés ?
Réponse
Le député. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire du secrétaire d'État, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse globale approuvée par les ministres canadiens des Affaires mondiales.
Le Canada n'a pas l'intention de reconnaître les talibans comme une entité du gouvernement de l'Afghanistan. À l'instar de ses partenaires aux vues similaires, le Canada entretient des relations informelles avec les talibans par l'intermédiaire de son haut fonctionnaire pour l'Afghanistan, basé à Doha. Le Canada entretient des relations informelles avec les talibans pour leur transmettre des messages importants, notamment nos attentes en matière de transit sécuritaire et la nécessité pour les talibans de respecter leurs obligations internationales en matière de droits de la personne.
Lors du traitement des documents du Parlement, le gouvernement applique les principes de la Loi sur l'accès aux documents. Certaines informations sont retenues parce que leur divulgation pourrait raisonnablement être préjudiciable à la conduite des affaires internationales.
Question nLe686 —
M. Eric Duncan:
En ce qui concerne le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et les nouvelles exigences d'étiquetage pour les produits de bœuf et de porc : (a) le ministre prend-il des mesures pour empêcher le gouvernement de mettre en œuvre les nouvelles exigences et, si oui, quels sont les détails de (b) ) Agriculture et Agroalimentaire Canada a-t-il effectué une analyse des impacts négatifs des nouvelles exigences sur (i) l'industrie bovine, (ii) l'industrie porcine et, si oui, quelles ont été les conclusions de cette analyse; c) quelles sont les préoccupations de l'industrie ou des producteurs concernant les nouvelles exigences dont le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire est conscient, d) quelle est la réponse du ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation à chaque préoccupation au point c)?
Réponse
Marie-Claude Bibeau (ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, Santé Canada est le ministère responsable de l'élaboration des nouvelles exigences en matière d'étiquetage nutritionnel sur le devant de l'emballage dans le cadre de la question globale de la saine alimentation. Agriculture et Agroalimentaire Canada, ou AAC, appuie l'objectif de la stratégie d'aider les consommateurs à faire des choix alimentaires éclairés. Afin d'orienter l'élaboration des politiques, AAC a fourni à Santé Canada des renseignements pertinents.
Santé Canada a élaboré les nouvelles exigences d'étiquetage en fonction des données probantes disponibles et a mené de vastes consultations sur les politiques. Lorsque les preuves le justifiaient, Santé Canada a apporté des modifications, y compris des exemptions techniques, pratiques et liées à la santé.
Comme annoncé le 30 juin 2022 dans le règlement final, qui devrait être publié dans la partie II de la Gazette du Canada le 20 juillet 2022, Santé Canada accorde une exemption technique pour le bœuf haché cru à ingrédient unique afin d'éviter la perception que ceux-ci sont nutritionnellement inférieurs aux coupes entières de viande, qui ne nécessitent pas de symbole nutritionnel sur le devant de l'emballage. Dans certains cas, cette exemption sera annulée, par exemple s'il y a une exigence ou si quelque chose est ajouté à la viande comme du sel, des graisses saturées ou même des épices. De plus, pour aider l'industrie à s'adapter, il y aura une période de transition jusqu'en janvier 2026 afin que l'industrie puisse se conformer aux nouvelles règles.
En ce qui concerne la partie b) de la question, AAC a fourni à Santé Canada des renseignements pertinents pour éclairer le processus d'élaboration des politiques. Les informations se composaient principalement d'informations sur l'industrie et le marché ainsi que de recherches externes sur le sujet.
En ce qui concerne la partie (c) de la question, AAC est au courant des préoccupations exprimées par les secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire concernant la proposition d'assujettir le bœuf haché aux dispositions d'étiquetage nutritionnel sur le devant. La principale préoccupation soulevée est que le symbole sur l'emballage de la viande hachée donnerait aux consommateurs l'impression que le produit est nutritionnellement inférieur aux morceaux de viande entiers. Les parties prenantes ont signalé que le bœuf haché, le porc et le bœuf sont des protéines riches en nutriments et à un seul ingrédient. Certains ont fait remarquer que, selon des analyses récentes, le bœuf haché a un impact limité sur l'apport de gras saturés des Canadiens. D'autres ont cité l'impact négatif potentiel de l'étiquette sur l'économie, l'environnement, le commerce, la salubrité des aliments et la santé des Canadiens. D'autres encore se sont inquiétés du message qu'un tel étiquetage enverrait aux partenaires commerciaux du Canada.
En ce qui concerne la partie d) de la question, Agriculture et Agroalimentaire Canada reconnaît le rôle important que joue l'industrie du boeuf dans la création d'emplois, le renforcement de l'économie et la fourniture d'une variété d'aliments sûrs et de haute qualité aux Canadiens et au monde. Nous savons également que les déclarations nutritionnelles sur le devant de l'emballage nécessiteront des adaptations et des investissements de la part de l'industrie alimentaire.
AAC appuie les politiques fondées sur des données probantes. Lorsque les preuves le justifiaient, Santé Canada a apporté des modifications à l'exigence d'étiquetage nutritionnel sur le devant de l'emballage, y compris des exemptions techniques, pratiques et liées à la santé.
Comme annoncé par Santé Canada le 30 juin 2022, dans le règlement final qui devrait être publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 20 juillet 2022, Santé Canada accorde une exemption technique pour la viande hachée crue à ingrédient unique afin d'éviter de donner le l'impression qu'il est nutritionnellement inférieur aux morceaux entiers de viande, qui ne nécessitent pas de symbole nutritionnel sur le devant de l'emballage. Dans certains cas, cette exemption sera annulée, par exemple s'il y a une allégation relative à la santé ou au contenu nutritionnel telle que "riche en fer" ou si quelque chose est ajouté à la viande comme du sel, des graisses saturées ou même des épices. De plus, pour aider l'industrie à s'adapter, il y aura une période de transition jusqu'en janvier 2026 afin que l'industrie puisse se conformer aux nouvelles règles. Il s'agit d'une politique interne qui touche l'étiquetage des aliments vendus au Canada.
Question nLe687 —
M. Mike Lake:
En ce qui concerne l'actuel ministre du Tourisme et sous-ministre des Finances et les nouvelles exigences du gouvernement en matière d'étiquetage pour les produits de bœuf et de porc: a) quelles mesures concrètes, le cas échéant, le ministre a-t-il prises? a pris ou prendra pour empêcher que les exigences en matière d'étiquetage nuisent aux producteurs de boeuf et de porc de l'Alberta; b) le ministre ou son bureau a envoyé un avis ou une correspondance au ministre de la Santé ou au ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire exprimant des préoccupations au sujet des exigences en matière d'étiquetage et, dans l'affirmative, quels sont les détails c) le gouvernement a-t-il fait toute projection sur l'impact économique que les exigences pourraient avoir sur les industries du boeuf et du porc de l'Alberta et, le cas échéant, qui elles sont ;
Réponse
Rachel Bendayan (secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et sous-ministre des Finances, Lib.):
Président, au sein du Cabinet, des comités du Cabinet, ainsi que lors de réunions, d'appels téléphoniques et d'autres conversations avec des collègues du Cabinet, le ministre du Tourisme et le sous-ministre des Finances veillent à ce que les entreprises, les intervenants, les industries, les collectivités et les résidents de l'Alberta soient entendus.
Le 20 juillet 2022, Santé Canada a publié un nouveau règlement sur l'étiquetage nutritionnel des aliments emballés afin d'aider les Canadiens à faire des choix alimentaires éclairés. Ces règles exigent qu'un nouveau symbole apparaisse sur le devant des aliments emballés riches en graisses saturées, en sucre ou en sodium.
Santé Canada a exempté certains aliments de l'obligation d'afficher un symbole nutritionnel sur le devant des emballages. Cette exception concernait le bœuf haché cru à ingrédient unique, comme le bœuf et le porc. Par conséquent, le gouvernement n'a pas introduit de nouvelles exigences d'étiquetage pour les produits de bœuf et de porc.
Question nLe690 —
M. Randall Garnison:
En ce qui concerne les lignes directrices canadiennes sur le soutien aux défenseurs des droits de la personne et les violations des droits de la personne commises dans la région autonome du Tibet (RAT) et les régions tibétaines de Chine, y compris le Sichuan, le Qinghai, le Yunnan et le Gansu : (a) le Canada a encouragé la Chine à ratifier la Convention internationale des Nations Unies relative aux droits civils et politiques. b) Le Canada a encouragé la Chine à signer la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées; c) depuis 2017, le Canada a demandé au gouvernement chinois d'autoriser les organisations internationales de défense des droits de la personne à mener des enquêtes sur place; des missions dans les régions chinoises de la RAT et du Tibet ; d) depuis 2017, le Canada a-t-il demandé au gouvernement chinois d'accepter des missions dans les régions chinoises de la RAT et du Tibet du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées du rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion ou de conviction et d'autres organes compétents des Nations Unies ? e) depuis 2018, combien de demandes le gouvernement du Canada a-t-il faites pour permettre aux fonctionnaires et diplomates canadiens de se rendre dans la région autonome de la TAR et (i) combien ont été approuvées ou refusées, (ii) des restrictions ou des restrictions de voyage ont été imposées ; leurs activités et interactions avec le public; (f) depuis 2017, Affaires mondiales Canada (AMC) a demandé aux autorités chinoises de fournir des preuves du bien-être et de l'endroit où se trouvait Gendhun Choekyi Nyima le 11.mle panchen lama, et si oui (i) où et quand il l'a fait, (ii) à qui il a adressé la demande ; (g) L'AMC a demandé au gouvernement chinois de divulguer des informations sur le bien-être et l'endroit où se trouve le chef du 11mLe Panchen Lama, Chadrel Rinpoché et le reste de son équipe ?
Réponse
Rob Oliphant (secrétaire parlementaire du secrétaire d'État, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie (a) de la question, la réponse est affirmative. Cela a été fait dans de nombreux cas dans des contextes bilatéraux et multilatéraux. Les droits de l'homme sont universels, indivisibles, interdépendants et étroitement liés. La promotion et la protection des droits de la personne, y compris la liberté de religion ou de conviction, sont au cœur de la politique étrangère canadienne. Le Canada continue d'exhorter le gouvernement chinois, tant en privé qu'en public, à respecter les droits des Tibétains et à prendre des mesures pour améliorer la situation des droits de la personne dans toutes les régions tibétaines de Chine.
Le Canada demeure gravement préoccupé par la détérioration de la situation des droits de la personne dans la région autonome du Tibet, ou RAT, en particulier les restrictions croissantes à la liberté de langue, de culture et de religion, la liberté d'expression et la liberté de mouvement, ainsi que la destruction de bâtiments historiques, de temples et les mosquées, et l'endoctrinement patriotique forcé des Tibétains.
Le gouvernement du Canada exhorte la Chine à assurer le plein respect de la primauté du droit, à se conformer à ses obligations en vertu du droit national et international des droits de la personne et à ratifier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ou PIDCP. De plus, le gouvernement du Canada exhorte le gouvernement de la Chine à permettre aux observateurs indépendants un accès significatif et sans entrave au TRE, y compris par le biais des procédures spéciales des Nations Unies. En 2018, lors du troisième examen périodique universel de la Chine, ou EPU, le Canada a recommandé à la Chine de ratifier le PIDCP. Le Canada a également recommandé à la Chine de cesser de persécuter les personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, y compris les bouddhistes tibétains.
Concernant la partie (b) de la question, le Canada a fait des recommandations à la Chine concernant les disparitions forcées en 2013 lors de son deuxième EPU.
Le Canada demeure préoccupé par les prisonniers d'opinion tibétains et demande leur traitement humain et leur libération. Le Canada a appelé la Chine à respecter, protéger et promouvoir la liberté d'expression, de réunion et d'association ainsi que la liberté de religion et de conviction pour tous. Le gouvernement du Canada l'a fait à maintes reprises, tant en public qu'en privé, dans des forums multilatéraux et dans des dialogues bilatéraux.
En ce qui concerne la partie c) de la question, le Canada a constamment fait part aux autorités chinoises de ses préoccupations concernant les violations des droits et libertés fondamentaux des Tibétains, notamment lors de réunions et de discours de haut niveau, de communications officielles et de déclarations bilatérales et multilatérales. Le Canada continue d'appuyer l'accès futur sans restriction au TRE pour les organismes des Nations Unies, les organisations internationales de défense des droits de la personne, les universitaires, les chercheurs et les correspondants étrangers. Le Canada continuera d'appuyer l'accès illimité à la Chine pour permettre une analyse indépendante de la situation des droits de la personne.
En ce qui concerne la partie d) de la question, à de nombreuses occasions, lors de réunions bilatérales et multilatérales, le Canada continue de demander un accès indépendant et sans restriction à la Chine pour régler les questions relatives aux droits de la personne.
En 2015, le Canada a créé le Groupe de contact international sur la liberté de religion ou de conviction, qui est convoqué deux fois par an par le Canada et les États-Unis. C'est une plate-forme importante qui rassemble près de 30 pays engagés dans la protection et la promotion de la liberté de religion et de conviction. Il a aidé à promouvoir des initiatives concertées sur les questions liées aux minorités religieuses, y compris les bouddhistes tibétains.
En ce qui concerne la partie (e) de la question, bien que des diplomates canadiens aient parfois été autorisés à se rendre au Tibet, l'accès au Tibet demeure étroitement contrôlé. L'ancien ambassadeur DominicBarton a assisté à une visite organisée par le gouvernement chinois à Lhassa, au Tibet, du 22 au 26 octobre 2020. Il a rencontré le secrétaire adjoint du parti et vice-président du gouvernement de la région autonome du Tibet, TAR, pour discuter de diverses questions, notamment droits, le changement climatique et l'environnement. Les réunions ont également été suivies par des représentants des ministères du travail, de l'éducation, des ressources humaines et de la sécurité sociale, de l'écologie et de l'environnement et de la santé. Il s'agissait de la dernière visite d'un diplomate canadien au RAT. Entre 2015 et 2020, le Canada a officiellement demandé l'accès au RAT sur une base régulière.
En ce qui concerne la partie (f) de la question, la réponse est oui. Cela a été fait à de nombreuses reprises dans des enceintes bilatérales et multilatérales. Le Canada est profondément préoccupé par les informations persistantes faisant état de restrictions continues des droits et libertés des Tibétains. Le Canada a toujours soutenu un dialogue concret et significatif entre le gouvernement de la Chine et le dalaï-lama ou ses représentants afin de résoudre les problèmes d'une manière mutuellement acceptable. Les demandes ont été adressées à de hauts responsables du gouvernement chinois, à la fois des politiciens et des diplomates.
En ce qui concerne la partie (g) de la question, la réponse est oui. La situation des droits de la personne en Chine, y compris au Tibet, demeure une source constante de préoccupation pour le Canada. À cette fin, le gouvernement du Canada continuera de faire part de ses préoccupations aux autorités chinoises sur ces questions et continuera d'exhorter la Chine à respecter ses propres lois et obligations internationales à chaque occasion. Le Canada est déterminé à entretenir un dialogue constructif avec la Chine sur les droits de la personne, notamment par des visites de haut niveau, des déclarations publiques, des activités de plaidoyer et un dialogue diplomatique.
Question nLe695 —
M. Colin Carey:
En ce qui concerne l'achat de plastique à usage unique par les autorités publiques, les organismes et les sociétés d'État du 1estjanvier 2020 : a) quel est le montant total dépensé, ventilé par année ; b) quels sont les détails de tous ces achats, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant dépensé, (iii) ) la description des marchandises, y compris la quantité, (iv) le fournisseur ?
Réponse
Le député. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et président du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, bien que le gouvernement du Canada ne surveille pas les achats de plastique à usage unique, il réduit les déchets plastiques en limitant l'utilisation inutile de plastiques à usage unique comme les pailles, les ustensiles, les sacs et les bouteilles dans ses opérations. Cependant, ils sont parfois nécessaires pour des raisons d'accessibilité, de santé, de sûreté ou de sécurité.
Le gouvernement s'engage également à assurer la réutilisation et le recyclage du plastique dans ses activités, à acheter davantage de produits fabriqués à partir de plastique recyclé et, pour réduire les déchets d'emballage, à privilégier les emballages réutilisables ou recyclables. À partir de l'exercice 2022-23, le gouvernement surveillera et rendra compte de son réacheminement des déchets, y compris les progrès vers l'objectif de réacheminer au moins 75 % en poids de déchets plastiques d'ici 2030.
Question nLe701 —
M. Alex Ruff:
En ce qui concerne le plan de Santé Canada d'inclure la mention « riche en graisses saturées » sur les étiquettes du bœuf et du porc : a) Santé Canada a-t-il mené une étude d'impact économique et, si oui, où le public canadien peut-il y avoir accès ; b) est-ce que l'ajout de cet avertissement sur l'étiquette augmenterait le prix à la consommation du boeuf et, si oui, de combien? c) quels sont les effets économiques attendus de l'ajout de ce label aux producteurs ?
Réponse
Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et des Sports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en adoptant le règlement sur l'étiquetage nutritionnel sur le devant des emballages, le gouvernement a soigneusement examiné la question et analysé en profondeur les coûts et les avantages de son plan visant à informer les Canadiens sur les éléments nutritifs préoccupants dans les aliments.
Toutes les demandes statutaires sont soumises à une analyse coûts-avantages stricte. Cette analyse est résumée dans le Résumé de l'étude d'impact de la réglementation, ou REIR, publié avec la réglementation. De plus, un rapport d'analyse coûts-avantages plus détaillé sera disponible sur demande après la publication du règlement.
Les règles et le REIR ont été publiés dans la Gazette du Canada, Partie II, le 20 juillet 2022.
Enfin, pour garantir l'efficacité des règles d'étiquetage nutritionnel FOP, des exceptions ont été établies dans des cas spécifiques. Cela s'applique à la viande hachée crue à ingrédient unique couverte par une exception technique dans le présent règlement.
En réponse à la question (a), la déclaration nutritionnelle sur le devant de l'emballage ne constitue pas un avertissement ou une classification d'un aliment comme sain ou malsain. Au lieu de cela, il fournit une indication visuelle claire qu'un aliment est riche en graisses saturées, en sucre ou en sodium.
En réponse à (b), les réglementations relatives à l'étiquetage nutritionnel sur le devant des emballages ne devraient pas entraîner une hausse des prix des denrées alimentaires. Le marché canadien est concurrentiel et les faits montrent que les prix ne changeront généralement pas en raison de ces réglementations.
Les Canadiens peuvent initialement voir de petits ajustements de prix sur les produits avec ou sans le symbole, selon les changements de la demande. Cependant, avec le temps, on s'attend à ce qu'il y ait un équilibre dans les prix des produits de la même catégorie, comme les soupes à faible ou à forte teneur en sodium. Dans la plupart des catégories de produits, les gens ont le choix entre de nombreuses options.
En réponse à la lettre c), la viande hachée à ingrédient unique est exemptée des exigences relatives aux déclarations nutritionnelles sur le devant de l'emballage sous certaines conditions.
Pour se conformer au nouveau symbole nutritionnel de couverture et à la teneur en vitamine D, l'industrie alimentaire engagera un coût ponctuel de 1,09 milliard de dollars, soit 887,02 millions de dollars en valeur actuelle, pour mettre à jour les étiquettes. L'avantage direct pour les Canadiens des étiquettes sur le devant de l'emballage est estimé à environ 2,33 milliards de dollars sur une période de 15 ans.
Question nLe704 —
M. Michael Barrett:
En ce qui concerne les dépenses publiques pour l'aide étrangère : (a) Affaires mondiales Canada consulte la liste des entités terroristes de Sécurité publique Canada avant de fournir un financement en vertu d'accords de subvention avec des organisations internationales et non gouvernementales, y compris, mais sans s'y limiter, les partenaires de mise en œuvre des Nations Unies ; Nations et organisations non gouvernementales locales ; (b) si la réponse à (a) est oui, depuis 2016, y a-t-il déjà eu un cas de refus ou de cessation de financement après consultation de la liste et quels en sont les détails, y compris dans chaque cas, (i) la date à laquelle auquel le financement a été annulé, (ii) l'entité qui devait recevoir les fonds, (iii) le montant du financement qui devait être déboursé, (c) si la réponse à (a) est non, le gouvernement reçoit d'autres mesures pour veiller à ce que l'aide étrangère ne soit pas utilisée pour financer le terrorisme, et si oui, quels sont les détails de chaque mesure ?
Réponse
Anita Vandenbeld (secrétaire parlementaire du ministre du Développement international, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a) à c) de la question, Affaires mondiales Canada dispose d'un vaste réseau de 178 missions dans 110 pays. Le ministère a mené des recherches préliminaires approfondies pour déterminer la quantité d'informations que la question couvrirait, ainsi que le temps nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les informations demandées ne sont pas systématiquement enregistrées à ce niveau de détail dans une base de données centrale. Le Ministère a conclu que la génération et la validation d'une réponse approfondie à cette question nécessiteraient une collecte manuelle d'informations. Il serait impossible d'effectuer une telle recherche dans les délais impartis et pourrait conduire à la publication d'informations incomplètes et trompeuses.
Question nLe708 —
M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la position du gouvernement concernant les accusations en cours de génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du génocide : la position du gouvernement est que (i) le Canada ou des acteurs au Canada commettent actuellement un génocide contre un groupe, (ii) le gouvernement du Sri Lanka a commis un génocide contre les Tamouls, (iii) le gouvernement de la Chine commet actuellement un génocide contre les Ouïghours, (iv) le gouvernement de tout autre État membre de l'ONU commet actuellement un génocide et, si tel est le cas, lesquels, (v) des acteurs non étatiques commettent-ils actuellement un génocide, et si oui, qui ?
Réponse
Le député. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire du secrétaire d'État, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse globale approuvée par les ministres canadiens des Affaires mondiales.
En réponse aux parties (i) à (v) de la question, il appartient à une juridiction internationale ou nationale compétente de déterminer si une situation constitue un génocide, sachant que la définition juridique du génocide est précise et complexe, telle que la traités, comme le soulignent, par exemple, la Convention pour la prévention et la répression du génocide et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Au Canada, la reconnaissance politique du génocide peut se manifester à différents niveaux par des actions ou des propositions législatives, y compris des propositions adoptées à la Chambre des communes ou des déclarations gouvernementales. Ces déclarations sont publiées et mises à la disposition du public sur les sites Web du gouvernement du Canada.
Le Canada prend très au sérieux toutes les allégations de génocide et travaille avec la communauté internationale pour veiller à ce que ces allégations fassent l'objet d'une enquête par un organisme international indépendant d'experts juridiques.
Question nLe709 —
M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne l'aide au développement international du Canada depuis 2016 : (a) le gouvernement a-t-il financé des services de santé dans un pays ou un endroit où ces services sont illégaux et, si oui, quels sont les détails, y compris quels services ont été financés, répartis par pays ? (b) le gouvernement a-t-il financé des organisations qui fournissent des services de santé en violation de la législation locale (c) en ce qui concerne le financement en a) et b), quels sont les services, programmes, pays et dates concernés ?
Réponse
Anita Vandenbeld (secrétaire parlementaire du ministre du Développement international, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse globale approuvée par les ministres canadiens des Affaires mondiales.
En réponse à la question (a), conformément aux principes de responsabilité sociale, de citoyenneté mondiale et de primauté du droit, le Canada doit respecter toutes les lois applicables tant au Canada qu'à l'étranger et, par conséquent, n'utilise pas l'aide au développement pour soutenir des activités illégales. Par exemple, tout le soutien qu'il fournit pour renforcer les systèmes de santé nationaux et locaux est conforme au cadre juridique et aux priorités sanitaires des pays bénéficiaires.
Les points b) et c) de la question ne s'appliquent pas.
Question nLe710 —
M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la transmission de la COVID-19 au Canada : a) combien de Canadiens sont connus pour avoir contracté la COVID-19 sur un vol intérieur (i) entre le 1.estJuillet 2020 et 1estjuillet 2021, (ii) entre le 1estjuillet 2021 et 29 octobre 2021 ; (iii) entre le 30 octobre 2021 et le 29 novembre 2021 ; (iv) à compter du 30 novembre 2021 ; b) combien de Canadiens sont connus pour avoir contracté la COVID-19 alors qu'ils se trouvaient dans un aéroport (i) entre le 1estJuillet 2020 et 1estjuillet 2021, (ii) entre le 1estjuillet 2021 et 29 octobre 2021 ; (iii) entre le 30 octobre 2021 et le 29 novembre 2021 ; (iv) à compter du 30 novembre 2021 ; c) combien de Canadiens sont connus pour avoir contracté la COVID-19 alors qu'ils étaient à bord d'un train de VIA train (i) entre le 1estJuillet 2020 et 1estjuillet 2021, (ii) entre le 1estjuillet 2021 et 29 octobre 2021 ; (iii) entre le 30 octobre 2021 et le 29 novembre 2021 ; (iv) à compter du 30 novembre 2021 ; d) combien de Canadiens sont connus pour avoir contracté la COVID-19 alors qu'ils se trouvaient dans une gare de VIA (i) entre le 1estJuillet 2020 et 1estjuillet 2021, (ii) entre le 1estjuillet 2021 et le 29 octobre 2021, (iii) entre le 30 octobre 2021 et le 29 novembre 2021, (iv) à partir du 30 novembre 2021 ;
Réponse
M.van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et ministre des Sports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, l'effort collectif de tous les ordres de gouvernement pour recueillir, partager et analyser des données a permis au Canada de suivre et de communiquer des chiffres et des tendances et de fonder la santé publique sur des données probantes dans la lutte contre la pandémie.
En aucun cas, une autorité de santé publique ne peut confirmer avec certitude si une personne a contracté la COVID-19. Santé publique Canada ne peut confirmer aucun cas de transmission de la COVID-19 dans un avion, un aéroport, un train ou une gare.
Question nLe713 —
Fru Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne les enquêtes et les rapports menés par le ministère des Pêches et des Océans : quelles enquêtes ont été menées concernant (i) la création d'une base de données électronique publique répertoriant les propriétaires véritables de tous les quotas et permis de pêche en Colombie-Britannique, (ii ) la fin de la vente de quotas ou de licences de pêche à des bénéficiaires effectifs non canadiens, (iii) des incitations à favoriser la détention de licences et de quotas par des pêcheurs indépendants plutôt que par des sociétés, des propriétaires étrangers ou des propriétaires absents ?
Réponse
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, Pêches et Océans Canada a entrepris de comprendre l'étendue de la propriété étrangère dans l'industrie de la pêche commerciale au Canada en menant une enquête auprès des propriétaires fonciers et a ensuite publié une analyse comparative des politiques de pêche de la côte est et de la côte ouest.
Une étude, Proposition de registre des licences et des quotas, a été lancée pour étudier la faisabilité technique de l'établissement d'un registre des licences et des quotas afin d'améliorer la transparence concernant les licences et les quotas dans les pêcheries du Pacifique.
Les responsables de Pêches et Océans Canada s'efforcent de finaliser un engagement stratégique en 2022 qui nous aidera à mieux comprendre les possibilités d'améliorer nos politiques et nos programmes et à s'assurer qu'ils sont pertinents pour les pêches de la côte ouest.
Question nLe715 —
M. Brian Massé:
En ce qui concerne l'usine de batteries lithium-ion à grande échelle que Stellantis et LG Energy Solution prévoient de construire à Windsor, en Ontario : (a) combien le gouvernement investit-il dans cette installation ? b) le gouvernement a-t-il fait une analyse des investissements qui pourraient être faits dans la chaîne d'approvisionnement et des entreprises qui pourraient s'implanter dans la région après l'installation de cette installation; c) quelles entreprises la nouvelle installation pourrait-elle attirer dans la région? d) le gouvernement a-t-il l'intention de fournir un soutien financier supplémentaire pour attirer ces entreprises dans la région ? e) le gouvernement a-t-il évalué les besoins énergétiques de l'installation de batteries et d'autres installations de la chaîne d'approvisionnement qui pourraient y être ajoutées; f) le gouvernement a-t-il envisagé d'aider la province à s'assurer que l'infrastructure de production et de distribution d'énergie répond aux besoins de toutes les entreprises souhaitant investir dans la chaîne d'approvisionnement de l'installation, g) combien le gouvernement est-il prêt à investir dans la production et la distribution d'énergie des améliorations d'infrastructures ?
Réponse
Le député. François-Philippe Champagne (ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les détails de cet accord sont soumis à la confidentialité commerciale et ne peuvent être divulgués pour le moment.
Concernant la partie b) de la question, oui, l'investissement potentiel dans la chaîne d'approvisionnement résultant de ce projet a été évalué. Cet investissement positionnera non seulement le Canada comme un chef de file mondial dans la production de batteries pour véhicules électriques ou de véhicules électriques, mais soutiendra également le développement d'une industrie nationale des batteries viable au Canada. Innovation, Sciences et Développement économique Canada estime que le projet créera près de 3 100 emplois par an et 6,4 milliards de dollars en PIB cumulatif pour l'économie canadienne sur une période de production de 15 ans, directement et indirectement.
Le Canada est bien placé pour continuer à diriger la transition vers l'électrification des véhicules, en s'appuyant sur des secteurs solides dans les secteurs de l'automobile, de la fabrication et des mines. L'investissement dans la chaîne d'approvisionnement des batteries au Canada repose sur une base industrielle solide au Canada, reconnue dans le monde entier pour son excellence et ses pratiques durables. Alors que le Canada cherche à attirer des entreprises de batteries, il existe des possibilités d'attirer davantage d'investissements dans de nombreux secteurs, notamment l'exploitation minière, l'automobile et les technologies numériques.
Les investissements devraient générer des rendements élevés bien au-delà du secteur des batteries. Par exemple, une analyse de l'empreinte automobile actuelle du Canada révèle qu'un emploi supplémentaire créé dans l'assemblage de véhicules entraîne la création de cinq emplois supplémentaires dans l'économie globale.
En ce qui concerne la partie (c) de la question, le gouvernement du Canada s'est engagé à attirer d'autres entreprises dans la chaîne de valeur des batteries et à les encourager à s'établir au Canada pour créer des emplois, créer des avantages économiques et contribuer à un avenir neutre en carbone. . Il pourrait s'agir d'entreprises qui cherchent à acheter directement des mines canadiennes ou à raffiner ces minéraux en produits utilisés pour fabriquer des batteries. Plus de détails ne peuvent pas être divulgués pour le moment en raison de la confidentialité commerciale.
En ce qui concerne la partie d) de la question, le gouvernement du Canada s'est engagé à doter le Canada d'une économie plus propre, plus forte et mieux préparée - une économie compétitive dans un monde à faibles émissions de carbone. Par conséquent, le gouvernement cherche à attirer d'importants investissements internationaux au Canada qui assureront une chaîne d'approvisionnement solide pour les batteries de véhicules électriques. Si des investissements supplémentaires sont proposés qui peuvent offrir des avantages clés tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre et répondre aux exigences du Fonds stratégique pour l'innovation, le gouvernement envisagera de fournir un soutien financier supplémentaire.
En ce qui concerne la partie (e) de la question, les besoins en énergie pour la production à grande échelle au Canada sont généralement fournis par les gouvernements provinciaux et locaux qui ont entamé des discussions avec les promoteurs de projets. Une analyse a été faite des besoins énergétiques des autorités provinciales et municipales.
En ce qui concerne la partie (f) de la question, le gouvernement du Canada et ses homologues provinciaux et municipaux comprennent l'importance de bâtir une économie plus propre, plus forte et mieux préparée pour le pays - une économie compétitive à faibles émissions de carbone. Par conséquent, tous les ordres de gouvernement ont adopté une approche collaborative pour obtenir des investissements qui soutiennent cette transition. L'infrastructure énergétique et électrique nécessaire à la production à grande échelle au Canada est généralement fournie par les gouvernements provinciaux et locaux.
En ce qui concerne la partie (g) de la question, le gouvernement du Canada continue de travailler pour bâtir une industrie des batteries et un écosystème d'innovation solides. Cela comprend la mise à l'échelle des entreprises nationales de la chaîne d'approvisionnement des batteries et de l'infrastructure associée nécessaire en utilisant un certain nombre de programmes existants selon les besoins.
L'infrastructure énergétique et électrique nécessaire à la production à grande échelle au Canada est généralement fournie par les gouvernements provinciaux et locaux.
Question nLe717 —
M.Charlie Angus:
En ce qui concerne le programme incitatif pour les véhicules zéro émission (iVZE), depuis sa création, ventilé par province ou territoire et par exercice financier : (a) quels véhicules étaient admissibles au programme iVZE; (b) pour chacun de ses véhicules (a), quel a été (i) le nombre de remboursements demandés, (ii) le montant total des remboursements accordés ?
Réponse
Le député. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur. président, toutes les données demandées pour le programme iZEV sont des informations accessibles au public.
Concernant la partie a) de la question, vous devriez consulter le site Web suivant pour voir la liste actuelle des véhicules admissibles au programme iVZE : https://tc.canada.ca/fr/transport-routier/technologies-vehicules/zero-emission -vehicles/list-eligible-vehicles-ivze-program.
Il est à noter que les versions Tesla Model 3 "Standard Range" et "Standard Range Plus" ne sont plus éligibles au programme iZEV à compter du 23 novembre 2021. Tous les Teslas répertoriés dans les statistiques iZEV ci-dessous, après cette date ont été commandés par clients au plus tard le 23 novembre 2021. Ceci est indiqué sur le site Web suivant : https://tc.canada.ca/en/road-transportation/innovative-technologies/zero-emission-vehicles/questions-responses-consumers
Concernant la partie b) de la question, vous devriez consulter la page Web suivante, qui contient le lien pour télécharger les statistiques iVZE dans un tableur : https://open.canada.ca/data/en/ dataset/ 42986a95-be23-436e - af15 -7c6bf292a2e1
Les données publiées du gouvernement ouvert sont à jour au 31 mai 2022. Les statistiques sont mises à jour mensuellement.
Question nLe720 —
M.Charlie Angus:
En ce qui concerne les objectifs du parc routier du gouvernement vert : (a) quel est le nombre total de véhicules légers neufs achetés pour le parc routier qui sont (i) des véhicules à zéro émission, (ii) des véhicules électriques hybrides ? b) quel est le nombre total de véhicules du parc de véhicules légers du Canada qui ne sont pas des véhicules zéro émission ou des véhicules électriques hybrides, exprimé en nombre absolu et en pourcentage du total?
Réponse
Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et président du Trésor, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, dans le cadre de la Stratégie pour un gouvernement vert, le gouvernement du Canada s'est engagé à écologiser son parc de véhicules légers conventionnels et à passer à 100 % de véhicules zéro émission, ou VZE, d'ici 2030. Les VZE sont des véhicules qui peuvent rouler relativement sources d'énergie renouvelables sans produire d'émissions de gaz d'échappement, telles que les véhicules électriques à batterie, les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules à pile à combustible à hydrogène. Le long de cette voie, le gouvernement s'est engagé à ce qu'au moins 75 % de ses nouveaux achats soient des véhicules électriques hybrides ou des VHE ou des VZE lorsque des options appropriées existent et que la faisabilité opérationnelle est envisagée.
Le gouvernement du Canada a fait des progrès dans la mise en œuvre de ces engagements. En 20212022, les départements ont commandé plus de 1000 véhicules verts supplémentaires, environ 280 ZEV et 730 VHE, dans des segments de la flotte où il y avait des options appropriées, par exemple des berlines et des petits véhicules utilitaires sport.
Par Au 31 mars 2021, la flotte de véhicules légers conventionnels comptait env. 17 800 véhicules, dont 450 ZEV, soit 2,5 %, et 1 100 véhicules électriques hybrides, ou HEV, soit 6,1 %.
Le taux d'adoption des VZE a été limité par la disponibilité sur le marché et la fourniture de véhicules adaptés répondant aux exigences opérationnelles. Il existe actuellement peu d'options ZEV pour les grands types de véhicules, tels que les camions et les fourgonnettes, qui constituent la majorité du parc de véhicules légers, et l'offre est limitée en raison des problèmes persistants de la chaîne d'approvisionnement. offre globale. Les achats de VEZ augmenteront rapidement à mesure que des options plus appropriées deviendront disponibles sur le marché au cours des prochaines périodes d'un à trois ans.
Question nLe726 —
M.Ted Falk:
Concernant le programme gouvernemental de soutien aux victimes de la vaccination (PSLV) : (a) le gouvernement sait-il combien de blessures sont associées aux vaccins COVID-19 ? (b) quelle est la distribution de ces lésions par type (i) vaccin reçu (Pfizer, Moderna, etc.), (ii) lésion ? c) quel est le nombre et le pourcentage de dommages justifiant une indemnisation en vertu de la PSLV? d) combien de demandes PSLV (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées, (iv) toujours en attente de décision, jusqu'au 21 juin 2022, e) quel est le montant total des fonds décaissés jusqu'à aujourd'hui au titre du PSLV f ) combien de bénéficiaires représentent les fonds mentionnés en e ?
Réponse
Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et des Sports, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le Programme de soutien aux victimes de vaccins, ou VSP, offre un soutien financier aux personnes au Canada dans les rares cas où elles subissent une blessure grave et permanente à la suite de la réception d'un vaccin approuvé par Santé Canada. , administré au Canada, le 8 décembre 2020 ou après cette date. Le programme offre également des prestations de décès et un soutien pour les frais funéraires dans les rares cas où un décès surviendrait à la suite de l'administration d'un vaccin approuvé par Santé Canada.
Le PSVV est sorti le 1estJuin 2021 et géré de manière indépendante par Raymond Chabot Grant Thornton Consulting Inc., ou RCGT, avec un financement du Service de santé publique du Canada, ou ASPC. L'ASPC n'est pas impliquée dans les cas individuels, y compris la détermination de la causalité ou les décisions d'indemnisation.
En tant que tiers administrateur indépendant, le RCGT supervise tous les aspects de la réception et de l'évaluation des demandes et est responsable de fournir des rapports publics périodiques sur les statistiques du programme. Rapports publics depuis le début du programme le 1estJuin 2021 jusqu'au 1estjuin 2022 sont disponibles à l'adresse suivante : https://www.soutienvictimesvaccination.ca/fr/statistiques-du-programme
La province de Québec continue d'administrer le Programme d'indemnisation des accidents liés à la vaccination avec des fonds fédéraux. Des informations sur le Programme québécois d'indemnisation des accidents vaccinaux, y compris des statistiques sur le programme, sont disponibles à l'adresse : https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/vaccination/compensation-for-victims-vaccination.
En réponse aux points a), b) et c) de la question, l'ASPC n'a pas accès aux données en temps réel sur le nombre de demandes soumises au PSV ni sur la nature des demandes soumises. De plus, en vertu de l'entente de financement avec RCGT, l'ASPC ne recevra jamais de données agrégées sur le type de vaccin ou de détails sur la nature des blessures causées par RCGT.
Santé Canada, ou SC, l'ASPC, les provinces et les territoires, ainsi que les fabricants continuent de surveiller de près l'innocuité des vaccins contre la COVID-19 à l'aide du Système canadien de surveillance des effets indésirables à l'immunisation, ou SCASS, et du Programme canadien Vigilance.
Un événement indésirable est tout événement médical indésirable qui survient après la vaccination. Il n'est pas nécessairement lié causalement à l'utilisation du vaccin. Les données sur les événements indésirables suivant la vaccination contre la COVID-19 au Canada, agrégées et par type de vaccin et type d'événement indésirable, sont publiées en ligne sur le site Web du Rapport sur l'innocuité des vaccins. ASPC à l'adresse suivante : https://sante-infobase.canada .ca/covid-19/safety-vaccines. Tous les rapports d'événements indésirables post-immunisation reçus par SC et l'ASPC sont inclus dans ce rapport, qu'ils soient liés au vaccin ou non. L'ASPC vérifie toutes les données disponibles pour détecter tout signe avant-coureur de problèmes.
Par exemple, il y a par En date du 13 mai 2022, un total de 84 559 822 doses de vaccin ont été administrées au Canada, et des événements indésirables ou des effets secondaires ont été signalés par 46 149 personnes. Cela représente environ 5 personnes vaccinées sur 10 000 qui ont signalé un ou plusieurs effets secondaires. Sur les 46 149 rapports individuels, 36 634 ont été considérés comme non graves, représentant 0,043 % de toutes les doses administrées, et 9 515 ont été considérés comme graves, représentant 0,011 % de toutes les doses administrées.
Il est important de noter que bien que des effets secondaires puissent survenir après une vaccination avec un vaccin COVID-19, ils ne sont pas nécessairement liés au vaccin. De plus, il est important de noter que le nombre d'effets indésirables signalés reçus par SC et l'ASPC après une vaccination ne reflète pas le nombre de blessures subies par le PSVV, qui est un programme basé sur les réclamations pour les blessures graves et permanentes associées aux vaccins.
En réponse au point d) de la question, par la date du dernier rapport public du RCGT, 1estEn juin 2022, le RCGT avait reçu 774 réclamations, dont 26 ont été évaluées par un comité d'examen médical et 8 ont été jugées admissibles à une indemnisation. Soixante et onze demandes ont été jugées irrecevables parce qu'elles ne remplissaient pas les critères d'éligibilité ou des informations manquantes, et 654 demandes ont été jugées conformes aux critères d'éligibilité de base et sont en cours d'examen médical préliminaire. Pour un aperçu complet des statistiques du programme, visitez : https://www.supportvictimesvaccination.ca/en/program-statistics
En réponse aux points e) et f) de la question, par la date de ce dernier rapport, 1.estJuin 2022, 8 réclamations ont été jugées éligibles à une indemnisation. Pour des raisons de confidentialité, les détails exacts, y compris le montant total, ne peuvent être divulgués. Cette approche garantit l'anonymat des candidats.
Le montant de l'indemnisation qu'un ayant droit recevra est déterminé au cas par cas, en fonction de la nature du dommage. Les personnes admissibles peuvent recevoir des prestations de remplacement du revenu, des prestations en cas de blessure, des prestations de décès, des frais funéraires et le remboursement des dépenses admissibles, telles que d'autres frais médicaux non couverts. Compte tenu des différents types d'aide disponibles, la valeur moyenne en dollars des demandes acceptées ne représente pas le montant qu'un demandeur qualifié peut recevoir par l'intermédiaire du PSV.
Question nLe728 —
M.Ted Falk:
En ce qui concerne la décision du gouvernement de suspendre la vaccination obligatoire des fonctionnaires fédéraux contre la COVID-19 à compter du 20 juin 2022, ventilée par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale : a) combien de fonctionnaires concernés par l'obligation étaient éligibles pour retourner au le 20 juin 2022, (b) sur le nombre de fonctionnaires spécifiés au point a), combien (i) reprennent effectivement le travail le 20 juin 2022, (ii) devraient reprendre le travail dans les 30 jours à compter du 20 juin 2022 , iii) censé retourner au travail mais pas dans les 30 jours suivant la suspension, (iv) supposé ne jamais retourner au travail dans la fonction publique?
Réponse
Le député. Mona Fortier (présidente du Trésor, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, la politique de vaccination contre la COVID-19 qui s'applique à la fonction publique centrale, y compris la Gendarmerie royale du Canada, a été mise en œuvre à l'automne 2021, la vaccination offrant un niveau élevé de protection contre l'infection et la transmission du virus COVID-19 19 Cette approche, qui exigeait la vaccination des employés publics comme condition d'emploi, a servi de mesure de santé publique efficace pour protéger les employés publics et les communautés dans lesquelles ils travaillent.
Le 14 juin 2022, après un examen de la situation actuelle en matière de santé publique, y compris l'évolution du virus et les taux de vaccination au Canada, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il suspendait la politique. A compter du 20 juin 2022, les salariés de la Fonction Publique de Base ou CPA n'étaient plus tenus d'être vaccinés comme condition d'embauche. À compter de cette date, les employés d'APC qui avaient été mis en congé administratif sans solde ou en CNP parce qu'ils avaient refusé de divulguer leur statut vaccinal ou qu'ils ne voulaient pas recevoir deux doses de vaccin pouvaient reprendre leurs fonctions habituelles avec rémunération.
Au moment où la politique a été suspendue, environ 1 500 employés étaient en CNP administratif. Parmi ces employés, 895 ont repris le travail le 20 juin, 435 ont repris le travail après le 20 juin ou ne sont plus membres du CPA, y compris ceux qui ont pris leur retraite. Environ 165 restent en CNP pour d'autres raisons, qui pourraient inclure un congé personnel, un congé de maternité, un congé, etc.
Le gouvernement du Canada continuera d'assurer la sécurité des Canadiens en prenant des mesures fondées sur les derniers avis scientifiques et de santé publique. Cela pourrait inclure le rétablissement des exigences de vaccination pour les employés du gouvernement fédéral.
Question nLe733 —
M. Arnold Virsen:
En ce qui concerne le site Web du gouvernement pour le leader de la Chambre des communes, à partir du 21 juin 2022 : (a) parce que "State of the Household Business" renvoie directement les visiteurs à une page datée du dernier ajournement de la Chambre, le 18 août 2020 ? (b) qui était responsable de s'assurer que le site Web était exact et contenait des informations à jour ; (c) des mesures de contrôle de la qualité ont été prises pour s'assurer que les informations sur cette page sont exactes et à jour ; d ) pourquoi le lien n'a-t-il pas été mis à jour ?
Réponse
M. Kevin Lamoureux (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le site Web du leader de la Chambre des communes est géré par le Bureau du Conseil privé et le lien « État des travaux de la Chambre » a depuis été mis à jour.
Question nLe734 —
M. Clifford Petit:
En ce qui concerne les réunions d'examen mensuelles du groupe de surveillance mentionnées dans le communiqué de presse du premier ministre publié le 22 mars 2022 concernant une entente conclue entre le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique : quels sont les détails de chaque réunion d'examen tenue à ce jour , y compris, pour chaque , (i) date, (ii) lieu, (iii) liste des participants, (iv) points à l'ordre du jour ?
Réponse
Le député. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et président du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, l'accord garantit que le Parlement continuera de fonctionner dans le meilleur intérêt des Canadiens. Dans le cadre de l'accord de soutien et de confiance annoncé le 22 mars 2022, les deux parties ont convenu de participer à des réunions d'examen mensuelles par un comité de surveillance. L'équipe d'encadrement est composée de quelques fonctionnaires et hommes politiques exonérés. Ce groupe discute des progrès globaux sur les engagements clés et parle des défis à venir.
Les engagements pris dans le cadre de l'accord sont accessibles au public à l'adresse : https://pm.gc.ca/en/news/communiques/2022/03/22/getting-results-from-now-canadians
Question nLe739 —
Fru Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne le Programme des services de police des Premières Nations et des Inuits, depuis l'exercice 2015-2016, ventilé par exercice et par collectivité : a) depuis combien de jours la Gendarmerie royale du Canada n'a-t-elle pas déployé un nombre suffisant d'agents pour répondre aux les effectifs ? b) quelles raisons il a données pour ne pas être en mesure de répondre aux exigences en matière de dotation; c) combien d'agents sont affectés à la prestation de services de police communautaire aux collectivités des Premières nations et des Inuits. d) dans les cas où les niveaux de dotation n'ont pas été atteints, quelles autres ressources ou moyens ont été mis à disposition pour remédier au manque de personnel; e) combien d'agents devraient fournir des services de police communautaire aux collectivités des Premières Nations et des Inuits en 2022-2023, 2023- Exercices 2024 et 2024 -2025 ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie e) de la question, les collectivités autochtones, comme toutes les collectivités au Canada, devraient être des endroits où les personnes et les familles se sentent en sécurité. Des services de police adaptés à la culture, respectueux et financés adéquatement sont essentiels à la sécurité et au bien-être de la communauté.
Bien que le Canada finance ce programme, les provinces et les territoires conservent la compétence en matière d'application de la loi, y compris les services de police. De plus, les décisions opérationnelles concernant le déploiement des agents et des ressources sont prises à la discrétion de l'autorité policière locale ou du chef de service.
Le Programme des services de police des Premières Nations, ou PSPPN, est un programme de subventions qui fournit des fonds pour soutenir la prestation de services de police aux communautés des Premières Nations et des Inuits à travers le Canada. Les services fournis dans le cadre du PSPPN s'ajoutent et ne remplacent pas les services de police centraux fournis par le service de police local, y compris dans de nombreux cas la GRC.
Les coûts associés aux contrats de police du PSPPN sont partagés entre le gouvernement fédéral, jusqu'à 52 %, et le gouvernement provincial ou territorial, jusqu'à 48 %. Le PSPPN dessert actuellement 427 collectivités des Premières nations et inuites au Canada, soit environ 60 % de ces collectivités au pays. Le financement dans le cadre du PSPPN soutient deux principaux modèles de prestation de services de police.
Premièrement, il existe des accords de police autonomes ou ES, dans le cadre desquels un service de police des Premières Nations ou inuit est autorisé ou établi par le gouvernement provincial ou territorial et fournit des services de police primaires au quotidien à une communauté des Premières Nations ou inuit. Ensuite, il y a les SPA, qui représentent 789 postes de police sous 36 conventions collectives couvrant 155 communes.
De plus, il existe des ententes tripartites communautaires, ou ECT, en vertu desquelles une équipe d'agents de la GRC est affectée spécifiquement à une communauté inuite ou des Premières nations pour compléter les services de police provinciaux ou territoriaux fournis à cette communauté. Les AET sont conclus en vertu d'ententes-cadres bilatérales entre le Canada et les provinces et territoires participants. Les ECT représentent des postes de police dans 144 ententes couvrant 248 collectivités. Enfin, 458,5 postes de policiers à temps plein ont été financés en 2022-2023. On estime qu'en 2023-24 et 2024-25, au moins 458,5 postes de police par an seront financés dans le cadre d'un TCE, étant donné que les TCE doivent être renégociés après 2023.
En plus de ces deux principaux modèles, le FNPP apporte son soutien à travers 23 autres accords de police couvrant 83,5 postes de police supplémentaires.
En janvier 2018, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement pouvant atteindre 291,2 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2018-2019, pour fournir des services de police aux collectivités des Premières Nations et des Inuits. Ce financement supplémentaire visait à résoudre des problèmes tels que la sécurité de la police, les salaires et l'achat d'équipement policier, et à soutenir l'ajout de 110 postes de police inuits et des Premières nations déjà desservis par le PSPPN.
S'appuyant sur ces investissements, le budget de 2021 propose de fournir 861 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 145 millions de dollars par la suite, pour soutenir des services de police communautaires réactifs et des services de sécurité et culturels dans les communautés autochtones. Cela comprend : 43,7 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour élaborer un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations qui reconnaît les services de police des Premières Nations comme un service de base; 540,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 126,8 millions de dollars par la suite, pour soutenir les communautés autochtones actuellement desservies par le Programme des services de police des Premières Nations et pour étendre le programme à de nouvelles communautés autochtones. 108,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour réparer, rénover et remplacer les installations policières dans les collectivités des Premières Nations et des Inuits. 64,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 18,1 millions de dollars par la suite, pour améliorer les stratégies de prévention du crime dirigées par les Autochtones et les services de sécurité communautaire. et 103,8 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour une nouvelle initiative Voies vers des communautés autochtones sûres, dirigée par Services aux Autochtones Canada, pour aider les communautés autochtones à développer des modèles de communautés autochtones sûres et sécurisées. bien-être plus holistique dans la société.
Enfin, en réponse aux parties a) à d) de la question, le système de dossiers organisationnels de la GRC n'enregistre pas cette information à un tel niveau de détail. Par conséquent, il est impossible d'obtenir ces informations à moins que nous n'effectuions une vérification manuelle approfondie de nos dossiers, un processus qui ne pourrait être effectué dans les délais impartis.
Question nLe740 —
Fru Lisa Marie Barron:
Concernant les 20 millions de dollars réservés dans le budget de 2021 pour élaborer un plan responsable de transition vers l'élevage de saumon en filet ouvert sur la côte de la Colombie-Britannique. d'ici 2025 : quels sont les détails de chaque audience, y compris (i) la date, (ii) le lieu, (iii) les participants, (iv) le sujet abordé, (v) le coût de chaque réunion ?
Réponse
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, Pêches et Océans Canada utilise ce financement principalement pour encourager la participation des Autochtones à l'élaboration d'un plan de transition des moustiquaires. Ce financement est prévu pour l'année en cours, c'est-à-dire 2022-2023. Un appel à candidatures pour le financement de la capacité a été envoyé à toutes les Premières Nations de la Colombie-Britannique le 16 mai 2022. Ce processus de candidature a commencé avant le processus de mobilisation à venir pour l'ébauche du cadre d'élaboration d'un plan de transition Grid Pen, comme annoncé par le ministre. Murray le 22 juin 2022.
Pêches et Océans Canada examine actuellement les demandes initiales reçues des Premières Nations et s'attend à ce que d'autres demandes soient soumises une fois que les détails du processus de mobilisation et l'ébauche du cadre seront publiés.
Des possibilités de consultation et de discussion supplémentaires avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, les Premières Nations, l'industrie, les gouvernements locaux, les intervenants et les Britanno-Colombiens seront annoncées du milieu à la fin de l'été 2022.
Question nLe742 —
M. Stephen Ellis:
Concernant les communications entre le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada et le cabinet du premier ministre entre le 18 avril 2020 et le 1er avrilestMai 2020 : quels sont les détails de toutes les communications, orales, électroniques, écrites ou autres, y compris pour chaque communication (i) date, (ii) heure, (iii) expéditeur ou auteur, (iv) destinataire, (v) manière ( e-mail, SMS, etc.), (vi) les sujets abordés, (vii) un résumé de ce qui a été écrit ou dit ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, la GRC a cherché dans son système de gestion des dossiers des notes de service du commissaire au premier ministre ou à son bureau, ainsi qu'une recherche dans les courriels du commissaire adressés au premier ministre ou au Cabinet, mais aucun document n'a été trouvé.
Bien que la GRC n'ait pas l'habitude d'appeler le premier ministre ou le cabinet, le commissaire se souvient d'un cas où le premier ministre a tendu la main pour présenter ses condoléances dans les jours qui ont immédiatement suivi le massacre en Nouvelle-Écosse en avril 2020.
Cependant, il convient de noter que cette période était au début de la pandémie de COVID-19 et que la plupart des employés travaillaient à distance. Par conséquent, le soutien administratif habituel du commissaire pour des tâches telles que la planification de réunions et les conférences téléphoniques n'était pas disponible. Par conséquent, les entrées de réunion et de calendrier habituelles sont limitées.
Question nLe745 —
M. Don Davis:
En ce qui concerne l'enquête criminelle de l'Agence du revenu du Canada sur le statut fiscal à l'étranger de KPMG : a) quel est le titre du poste de la personne qui a décidé (i) d'ouvrir l'enquête, (ii) quand l'enquête devait être ouverte, (iii) les termes de référence de l'enquête, (iv) lorsque l'enquête est terminée, (v) lorsque le rapport d'enquête complet est préparé, (vi) la détermination des conclusions de l'enquête, (b) pour les points du point a), le ministre ou les membres ont été impliqués par son personnel exonéré dans ces décisions, et si oui, dans quelle mesure c) quand l'enquête a-t-elle commencé; d) quels sont les titres et les numéros des documents utilisés dans l'enquête; e) combien d'heures ont été consacrées à l'enquête; f) combien d'équivalents temps plein ont participé à la réalisation de l'étude; (g) quand l'enquête a pris fin; h) quelles sont les conclusions détaillées de l'enquête; (i) ) le ministre a-t-il participé à l'enquête et, si oui, dans quelle mesure ; j) du personnel exonéré du cabinet du ministre a-t-il participé à l'enquête et, si oui, dans quelle mesure k) quand le ministre a-t-il été informé des résultats de l'enquête; l) la ministre ou les membres de son personnel exonéré ont-ils participé (i) à la préparation du rapport d'enquête complet, (ii) à l'examen du rapport d'enquête complet; (m) il existe différentes versions du rapport d'enquête complet et, si oui, pourquoi et quels sont les titres et les numéros de ces versions ; (n) le rapport complet a été envoyé après enquête au Bureau du Procureur général du Canada, si non, pourquoi et, si oui, le Bureau du Procureur général du Canada a-t-il pris la décision de poursuivre, sinon, pourquoi?
Réponse
Le député. Diane Lebouthillier (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur. président, l'ARC n'est pas en mesure de répondre à la question de la manière demandée. Afin d'assurer l'intégrité de son travail et de se conformer aux dispositions de confidentialité des lois qu'elle administre - l'article 241 de la Loi de l'impôt sur le revenu, telle qu'adoptée par le Parlement, interdit aux fonctionnaires de divulguer des renseignements qui sont les renseignements personnels d'un contribuable - l'ARC ne peut commenter sur les enquêtes, il peut ou non faire.
De plus, il est à noter que les différentes lois administrées par l'ARC contiennent des dispositions qui me confèrent des pouvoirs à titre de ministre du Revenu. La plupart des lois prévoient que mes pouvoirs peuvent être délégués à certains fonctionnaires. Ils sont autorisés à exercer ces pouvoirs et à exercer mes fonctions au moyen de documents de délégation administrative signés par le ministre ou le commissaire. La Loi de l'impôt sur le revenu est un exemple de ce processus, où les pouvoirs du ministre, tels que définis dans la Loi, sont délégués au personnel de l'ARC, qui sont tous des employés.
Veuillez noter que ni mon personnel ni moi-même ne participons d'aucune façon aux enquêtes que l'ARC peut mener ou non afin de respecter pleinement l'indépendance de l'agence.
Question nLe751 —
Fru Laurel Collins:
En ce qui concerne la législation sur les services de police des Premières Nations, depuis 2014-2015: a) quel financement le gouvernement a-t-il engagé pour élaborer conjointement un cadre législatif qui reconnaît les services de police comme un service de base; b) quelles consultations ont eu lieu pour promouvoir des services de police bien financés, culturellement sensibles et respectueux?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le budget de 2021 prévoyait 43,7 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour élaborer conjointement un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations. service. Cela comprend le financement pour soutenir les séances de mobilisation virtuelles et le financement pour soutenir la capacité des organisations des Premières Nations et des services de police des Premières Nations.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le gouvernement du Canada a organisé 13 réunions de mobilisation virtuelles avec les Premières Nations, les provinces et les territoires, les organisations des Premières Nations, les services de police des Premières Nations, les conseils et les commissions de police des Premières Nations, les organisations de femmes des Premières Nations, Les femmes et les jeunes des Premières Nations , ainsi que les individus et les organisations 2SLGBTQQIA+, les experts en la matière et d'autres personnes pour soutenir l'élaboration d'une loi fédérale sur la police des Premières Nations.
L'engagement bilatéral se poursuit avec des réunions, sur demande, avec les Premières Nations, les services de police et d'autres organisations, ainsi que des commentaires écrits et des soumissions à une adresse électronique de la Police de la sécurité publique autochtone.
À l'avenir, le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les provinces et les territoires, l'Association des chefs de police des Premières Nations, le Conseil de gouvernance de la police des Premières Nations et les signataires actuels de traités et d'ententes sur l'autonomie gouvernementale des Premières Nations afin de déterminer les pratiques et les techniques associées à la loi.
Question nLe753 —
M. Jean Brassard:
En ce qui concerne les communications qui ont eu lieu entre Dan Brien, directeur des relations avec les médias, de la gestion des enjeux et des médias sociaux de la Gendarmerie royale du Canada, et le ministre de la Sécurité publique, y compris le ministre, entre le 18 avril 2020 et le 1 avril 2020.estMai 2020 : quels sont les détails de toutes ces communications, y compris toutes les communications orales, électroniques, écrites ou autres, y compris (i) la date, (ii) l'heure, (iii) l'expéditeur ou l'expéditeur, (iv) le destinataire, (v) la forme (courriel, texto, etc.), (vi) sujets abordés, (vii) résumé de ce qui a été écrit ou dit ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, peut confirmer que Dan Brien, directeur des relations avec les médias, de la gestion des enjeux et des médias sociaux pour la GRC, n'a eu aucun contact avec le ministre de la Sécurité publique ou le ministre entre le 18 avril 2020 et 1estmai 2020.
Question nLe754 —
M. Jean Brassard:
Concernant les communications entre Dan Brien, directeur des relations avec les médias, de la gestion des enjeux et des médias sociaux de la Gendarmerie royale du Canada, et le cabinet du premier ministre, entre le 18 avril 2020 et le 1er avrilestMai 2020 : quels sont les détails de toutes les communications, y compris toutes les communications orales, électroniques, écrites ou autres, y compris pour chaque (i) date, (ii) heure, (iii) expéditeur ou expéditeur, (iv) destinataire, ( v ) format (courriel, texte, etc.), (vi) sujets abordés, (vii) résumé de ce qui a été écrit ou dit ?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, peut confirmer que Dan Brien, directeur des relations avec les médias, de la gestion des enjeux et des médias sociaux pour la GRC, n'a eu aucune communication avec le ministre au cabinet du premier ministre entre le 18 avril 2020 et le 1estmai 2020.
Question nLe755 —
Fru Rachel Blaney:
En ce qui concerne le Service de protection parlementaire (SPP) : a) quelle est la procédure à suivre pour déposer une plainte contre le SPP ? (b) qui est responsable du traitement des plaintes ; (c) le processus d'appel est public; (d) ventilé par année depuis 2012, (i) combien de plaintes ont été reçues au sujet du PPS, (ii) de plaintes reçues au sujet du PPS, combien ont été résolues, (iii) de plaintes contre le PPS, combien ont été faites par des Autochtones ou des organisations autochtones. (d) combien de plaintes PPS sont encore en attente?
Réponse
Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, le Service de protection parlementaire est un organisme distinct de la Gendarmerie royale du Canada et du gouvernement du Canada. Par conséquent, cette question doit être adressée directement au Service de la protection parlementaire ou au Président du Sénat ou au Président de la Chambre des communes, qui sont responsables du service.
Question nLe759 —
Mme Heather McPherson:
Quant aux frais engagés par le public dans LC, EB, KG, VD, MT et CL c. Commission de l'assurance-emploi du Canada : a) quel est le montant total payé à ce jour? b) qui paiera les services de conseil externes, ventilés par (i) département, (ii) agence, (iii) autre entité gouvernementale qui a engagé les dépenses ?
Réponse
Gary Anandasangaree (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Monsieur. Monsieur le Président, en ce qui concerne LC, EB, KG, VD, MT et CL c. Commission de l'assurance-emploi du Canada, et comme les renseignements demandés sont ou peuvent être protégés par le privilège légal, la Couronne fédérale affirme ce privilège. Dans ce cas, la Couronne fédérale renonce au secret professionnel de l'avocat uniquement en ce qui concerne le total des frais juridiques payés au gouvernement dans cette affaire, comme indiqué ci-dessous.
Le total des frais juridiques, réels et théoriques, liés à LC, EB, KG, VD, MT et CL c. Commission de l'assurance-emploi du Canada est d'env. 264 309,74 $. Ce montant couvre les frais associés aux nombreuses poursuites intentées et audiences tenues dans divers dossiers liés à cette affaire depuis 2018. leurs services. Cependant, un "montant notionnel" peut être fixé pour refléter les services juridiques qu'ils fournissent. Le "montant nominal" est calculé en multipliant le nombre total d'heures enregistrées dans les registres pertinents pour la période concernée par les taux horaires applicables pour les services juridiques internes. Les coûts réels représentent les paiements statutaires associés aux dossiers pour la période concernée. Le montant total indiqué dans cette réponse est basé sur les informations contenues dans les systèmes du DOJ au 21 juin 2022.
Aucun avocat externe n'a été engagé dans le cadre de cette affaire.